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La marque Fagor relancée par le groupe Sideme

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[ CONTENU PARTENAIRE ] Spécialiste de l’import de gros électroménager en Europe, Sideme dispose depuis quelques années d’une double casquette, en proposant ses propres marques. Fort de son expérience et de son savoir-faire technique, le groupe s’est lancé dans un nouveau challenge : rendre ses lettres de noblesse à Fagor, marque emblématique de l'électroménager. Christophe Belmont Directeur Général de Sideme répond à nos questions.

Pouvez-vous présenter Sideme ?

Créée en 1971, Sideme était à l’origine spécialisée dans l’import de gros électroménager, en provenance essentiellement d’Europe de l’Est. Depuis 2017, Sideme fait partie du groupe polonais Amica, qui se développe en Europe de l’Ouest, notamment en Espagne et en Angleterre. Aujourd’hui, la société propose des marques de distribution ainsi que ses propres marques spécialisées dans le gros électroménager (Amica, Fagor et Curtiss), et deux marques de caves à vin (Le Chai et Caviss ). Grâce à cette vaste palette de produits de qualité, Sideme couvre tous les besoins et les budgets, et travaille avec l’ensemble des distributeurs (chaînes d’hypermarchés, magasins spécialisés, Internet etc). Nous bénéficions également d’un support technique efficace, pour tout ce qui concerne la partie après vente, le stockage des pièces détachées de tous nos produits vendus, ainsi qu’un suivi qualité grâce à notre centre technique d’analyse. La société compte 45 salariés.

En 2021, Sideme affichait un chiffre d’affaires de 82 millions d’euros. La progression de nos propres marques est considérable, puisqu’elles représentent aujourd’hui 40 millions d’euros de chiffres d’affaires, neuf ans seulement après leurs lancements.

La pandémie de Covid-19 a eu un impact sur l’ensemble de l'activité économique mondiale. Pourtant, votre marché en a plutôt bénéficié.

Effectivement, pendant les deux années de la crise sanitaire, notre activité a très bien fonctionné ! Durant le premier confinement, la plupart des Français se sont retrouvés chez eux, avec beaucoup plus de temps libre qu’à l'accoutumée. Certains se sont tournés vers la cuisine par exemple, et ont acquis un nouveau four, de nouveaux équipements, etc. D’autres ont souhaité réaménager leur intérieur et ont investi dans de nouveaux produits, pour notre plus grand bonheur. Aujourd’hui, le marché connaît une chute brutale avec une baisse de l’activité de 20 % et retrouve ainsi les niveaux de 2019.

La principale incertitude concerne désormais les prix : vont-ils encore augmenter dans les prochains mois ou bien stagner ? Si la hausse se poursuit, elle sera répercutée sur les équipements et donc sur les consommateurs. Les fabricants peuvent également décider de proposer davantage de produits standardisés, ayant moins de fonctions sophistiquées, afin de limiter les coûts et donc l’impact sur l’acheteur.

Les conséquences de la crise sanitaire se font-elles toujours ressentir dans votre secteur ?

Le contexte mondial reste effectivement très incertain, en raison notamment de la guerre en Ukraine. Les prix des matières premières augmentent tout comme celui de certains composants électroniques. Pour y faire face, notre groupe a décidé de relocaliser une partie de la production de composants en Pologne et en Europe afin d'être moins dépendant de l’Asie. D’autres projets de relocalisation sont à l’étude.

Notre activité est également fortement impactée par la très forte hausse des coûts des transports maritimes, puisque nous devons solliciter un grand nombre de containers pour acheminer le gros électroménager. Le fait qu’on mette peu de produits de gros électroménager dans un container chamboule la totalité de la chaîne à cause des coûts induits.

Cette situation globale entraîne une hausse des prix de vente des produits, et notamment des marques de distribution, qui constituent en règle générale les prix d’entrée pour les consommateurs. L’augmentation des coûts en général affecte aussi bien la marque de distribution que les marques classiques et questionne l’approche stratégique de la MDD à cause de son positionnement qui proportionnellement monte plus vite en prix que le reste des marques plus structurées pour faire face aux périodes chaotiques.

En outre, Sideme se doit de suivre et d’appliquer les obligations normatives qui évoluent rapidement, aussi bien en termes de RSE, que de réparabilité et durabilité des produits proposés, la création de nouveaux labels énergie, ou encore le recyclage des pièces. Un challenge que nous relevons quotidiennement.

Autre challenge de taille, Sideme vient de racheter la licence de la marque Fagor. Pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est un très beau projet qui nous passionne actuellement et qui représente un vecteur de croissance certain pour le groupe. Fagor est une marque espagnole qui malheureusement s'est éteinte sur le marché français il y a six ans, mais qui bénéficie toujours d’une large notoriété auprès d’une partie des consommateurs. Synonyme de produits d'électroménager de qualité, solides, modernes et accessibles, Fagor est une marque que Sideme souhaite relancer. Les premiers résultats sont déjà très positifs, puisque nous enregistrons un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros cette année grâce à la marque Fagor, et notre ambition est de progresser rapidement. Nous travaillons les différentes gammes de produits, les relations avec la distribution. Fagor est également sponsor de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais, un partenariat qui compte beaucoup pour nous et qui correspond à nos valeurs d’engagement et de passion !

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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