Green Cap : la protection industrielle au cœur des enjeux de la transition énergétique

[CONTENU PARTENAIRE] Green Cap a été précurseur sur la protection industrielle avec sa solution innovante Protect’In, qui permet de protéger les sites où se trouvent de l’amiante, du plomb, ou d’autres matériaux polluants lors de travaux. Son président Charles Deheul nous parle du développement de ce marché.

Quelle est l’expertise de Green Cap ?

L’entreprise, qui s’appelait initialement Cap de l’Aigle, a commencé par utiliser une technique venue des États-Unis pour protéger des petits bateaux avec du film thermo-rétractable. Nous avons ensuite adapté cette technique pour pouvoir protéger des grands bateaux tels que des yachts, en créant une cabine à peinture.

En 1994 et 1997, des lois sont entrées en vigueur, interdisant l’utilisation de plomb dans la peinture industrielle ainsi que de l’amiante. Lors de rénovation, il est donc nécessaire de recourir à des entreprises de déplombage et désamiantage. Il faut alors créer une isolation des zones de travaux avec un sas hermétique afin d’empêcher que la pollution due au plomb ou à l’amiante impacte les usagers et l’environnement. Nous avons innové pour mettre au point ces différentes solutions.

En 2003, l’entreprise est rachetée et devient Green Cap. Nous élargissons notre activité à d’autres secteurs : le nucléaire, l’industrie ou les ouvrages d’art. Nous intervenons dans tout type d’industrie (aéronautique, agroalimentaire, automobile) ayant de nombreuses toitures amiantées et/ou plombées. Nous protégeons les salariés ainsi que les couvreurs grâce à nos techniques qui permettent de maintenir la continuité de l’activité.

Quelle évolution connaissent les besoins dans votre marché ?

L’accord de la COP 28 a inscrit comme objectif de tripler les énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Depuis l’origine, nous accompagnons EDF et les Majors du secteur nucléaire pour augmenter la durée de vie des centrales de 40 à 60 ans. Nous ne sommes que deux acteurs à savoir réaliser les techniques de protection hermétique nécessaires à la maintenance, la construction et aux démantèlements des centrales nucléaires. Ces Majors nous demandent d’être prêts à les accompagner à l’internationale.

L’hydraulique représente 20% de la production française d’électricité. Les vannes de barrage, construites avant les années 90, contiennent de l’amiante et du plomb nécessitant une protection globale de l’ouvrage lors des travaux.

Enfin, l’Europe et la France investissent fortement dans les éoliennes marines flottantes - plus de 7000 ouvrages en Métropole. Lors de la construction des flotteurs, nous créons des sas hermétiques.

Le recrutement va être un axe fort pour vous dans les prochaines années ?

Actuellement, il n’existe pas d’école pour notre métier. Nous embauchons sur le savoir-être, uniquement par cooptation. Cela fonctionnait quand nous faisions 5 embauches par an pour faire 10% de croissance. Désormais, nous allons devoir tripler le chiffre d’affaires en moins de 5 ans et embaucher 50 personnes sur cette période, alors que nous sommes actuellement 38.

Nous allons nous associer avec un centre de formation pour professionnaliser la formation que nous faisions en interne sur le principe de l’AFEST (Action de Formation En Situation de Travail). Au terme de leur parcours à la Green Cap Academy, les formés obtiendront un Certificat de qualification professionnelle reconnu.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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