Gérer son patrimoine en toute transparence avec un cabinet de conseil indépendant

Qu’est-ce que la finance islamique ?
Elle peut être associée à la finance éthique. En France, le premier placement éthique a été réalisé en 1983 par Sœur Nicole Reille, aidée par la société financière Meeschaert. Elle refusait que l’argent soit investi dans certaines industries (le tabac, l’alcool, l’armement…). La finance islamique exclut elle aussi ces domaines, mais elle répond également à plusieurs règles correspondant à l’éthique islamique.
Elle interdit par exemple le riba, c’est-à-dire l’intérêt reçu ou donné dans le cadre d’un prêt. Nous ne pouvons pas prêter de l’argent et obtenir de gain en contrepartie. Nous ne pouvons pas non plus investir sur des supports qui comportent du riba (ou d’autres interdits) et qui sont traditionnellement proposés par les banques conventionnelles ou les compagnies d’assurance. Malgré ces particularités, toutes les solutions déployées par Lina sont bien sûr agréées par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et validées en termes d’éthique islamique.
Comment fonctionne ce statut d’indépendant ?
Le statut d’indépendant a évolué en 2018. Avant cette date, tout conseil financier ou conseiller en gestion de patrimoine pouvait se dire indépendant tant qu’il n’était pas rattaché à une structure, comme un établissement bancaire ou un cabinet d’assurance. Il avait alors deux sources possibles de rémunération : des honoraires de conseil, et des commissions sur les produits vendus.
Depuis 2018, l’Autorité des marchés financiers précise que ce statut d’indépendant n’est possible qu’à condition d’être uniquement rémunéré par des honoraires. Un indépendant ne peut pas percevoir d’argent sur les produits qu’il commercialise. S’il en reçoit sous forme de commission, il doit les restituer immédiatement à ses clients.
En quoi vous distingue-t-il des autres conseillers en gestion de patrimoine ?
Un conseiller en gestion de patrimoine propose d’investir dans des produits financiers ou immobiliers. Dans la grande majorité des cas, il explique conseiller « gratuitement » ses clients, en leur présentant différentes solutions d’investissement. Sa rémunération dépend alors d’une rétrocommission du fabricant du produit financier : établissement bancaire, cabinet d’assurance…
Les commissions liées à certaines solutions d’investissement peuvent être de l’ordre de 8 %, de 4,5 % ou de 0 %. Un conseiller non-indépendant est susceptible d’orienter une personne vers la solution qui lui rapportera 8 % de commission, même si elle est moins intéressante pour le client que celle qui lui rapportera 4,5 % ou 0 % de commission. Nous considérons qu’il y a donc un conflit d’intérêts. En effet, tout conseil doit être détaché de l’aspect financier, pour rester bienveillant et avant tout adapté à la situation personnelle, professionnelle et familiale du client, comme à ses projets.
Un acteur indépendant comme Lina ne touche aucune commission. Notre seul client reste la personne qui nous a contactée pour obtenir une prestation de conseil. Nous lui proposons ensuite les meilleurs produits financiers ou immobiliers sur lesquels investir, nous préparons les documents et nous occupons de l’envoi des dossiers. Lorsque les fournisseurs des produits (banques, compagnies d’assurance, sociétés de gestion…) sur lesquels notre client a investi nous versent une commission, nous la restituons directement à notre client.
Pourquoi avoir fait le choix de l’indépendance ?
Lina est passé sous ce statut d’indépendant dès sa création. Il nous pousse à une transparence totale, ce qui correspond parfaitement à l’éthique islamique. Éviter ces commissions nous permet de ne pas répéter des erreurs commises au quotidien dans notre secteur. Par exemple, orienter un client vers le dispositif Pinel ou une SCPI avec de très grosses commissions pour le conseiller, au lieu de produits plus adaptés, mais sans commission. Nous ne tirons aucun intérêt de nos divers produits d’investissement : nous recherchons donc ce qu’il y a de mieux pour nos clients.
Nous ne sommes qu’un tout petit pourcentage de conseiller en gestion de patrimoine à travailler sous ce statut avéré d’indépendant. À titre d’exemple, nous ne percevons rien pour des ETF, dont les frais de souscription sont à 0 %. Pour un contrat d’assurance vie, les frais de souscription sont à 4,5 % et nous reviennent : ils sont donc restitués à nos clients. Même chose pour le plan d’épargne retraite. Pour les SCPI, sur 10 % de frais de souscription, ce sont 7,8 % qui nous sont reversés. Les économies pour les clients que nous accompagnons sont considérables.
Sans ces commissions, quelle est votre source de rémunération ?
Nous avons complètement digitalisé notre offre grâce à une application web. Nos clients peuvent retrouver dans des rapports les notions de base de l’investissement. Ils peuvent ainsi investir sereinement depuis leur compte personnel, et être accompagnés par un conseiller, si besoin, pour s’assurer que tout est en règle. Tout dépend de la complexité de leur patrimoine : notre offre peut être taillée sur mesure en fonction de leur besoin et de la complexité de leur situation. Cette prestation numérique leur est facturée à partir de 9 euros par mois.
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