Data : un actif stratégique trop souvent négligé dans la digitalisation des entreprises

[CONTENU PARTENAIRE] Cabinet de conseil spécialisé dans la modernisation des fonctions RH, Finance et IT, Des Systèmes et des Hommes devient Sqorus. Un changement de nom pour mieux matérialiser les transformations et le dynamisme de l’entreprise qui nourrit de fortes ambitions tant en France qu’à l’international. Les explications de Marc Edouard Bellest, cofondateur et codirigeant de la société.

Quand une entreprise réfléchit à une méthodologie concernant la transition numérique, qui touche désormais toutes les fonctions, par quoi doit-elle commencer ?

La transformation doit être globale car tous les systèmes sont interdépendants et une transition à deux vitesses multipliera les dépenses et les risques d’échecs. Dans le même temps, attaquer tous les chantiers au même niveau d’investissement peut être compliqué. Il convient donc d’apprécier les enjeux et priorités de la stratégie de l’entreprise, définir une architecture cible puis de procéder par étape dans un ensemble cohérent. C’est un passage indispensable vers une transformation numérique réussie.

Quelles sont les bonnes questions à se poser pour choisir une solution ?

Nous sommes toujours étonnés qu’à l’heure du choix d’une solution et du projet de mise en œuvre, nos interlocuteurs continuent majoritairement à se concentrer sur le process et la couverture fonctionnelle sans trop questionner les capacités d’interopérabilité et d’analyse des données qu’ils limitent à quelques interfaces clés et reports critiques. Dans les enveloppes projet, ces sujets ne représentent que 10 à 15 % du budget et sont souvent en option. Pourtant ces dépenses non planifiées interviendront et le manque d’anticipation pourrait coûter cher pour les construire et les maintenir.

De même, sans une data correctement structurée, orchestrée et validée, il est impossible de valoriser une expérience utilisateur « sans couture », d’automatiser les processus, de maîtriser les coûts d’exploitation et surtout de disposer d’un niveau d’analyse satisfaisant pour prendre des décisions structurantes.

Alors à la question Data ou Process driven nous répondons sans hésiter Data driven. Si nous savons répondre aux questions suivantes : De quelles données nous disposons ? D’où viennent-elles ? Qui doivent-elles servir ? Quelles données me manquent ?, nous sommes en capacité de valoriser le process et le rendre efficient mais nous disposons aussi de capacités d’analyse performantes.

Concrètement, quelles sont de ce point de vue les datas « critiques » pour vos clients ?

Difficile de répondre à cette question en général. D’un point de vue opérationnel, la data sur laquelle s’appuie le process est bien sûr fondamentale. D’un point de vue stratégique, la donnée doit être reliée à l’ensemble des données qui participent à leur évolution et à leur mesure. Elle offrira ainsi des capacités d’analyses étendues, permettant d’identifier des tendances, grâce à la Business Intelligence et au Data Management, de passer du descriptif au prédictif voir au prescriptif. Il est donc surtout critique que la donnée soit partagée, disponible et accessible.

C’est dans ce contexte où le numérique prend une place toujours croissante que vous avez décidé de changer de nom. Des Systèmes et des Hommes est, depuis peu, devenu Sqorus. Pourquoi avez-vous fait ce choix ?

Cela fait 30 ans que les équipes se renouvellent et se réinventent. Nos métiers ont changé, nos méthodes se sont adaptées et nos compétences se sont considérablement enrichies.

En changeant de nom, nous voulons matérialiser ces transformations, cet ADN qui nous pousse à toujours nous questionner, innover et nous renforcer pour mieux embrasser la complexité des enjeux de nos clients.

Le choix de Sqorus reflète ce que nous sommes. Score évoque notre volonté d’atteindre nos résultats, le pronom anglais US valorise quant à lui la collaboration et l’esprit d’équipe chers à l’entreprise et l’association des deux fait apparaître Chorus qui renvoie à l’image d’un ensemble parfaitement accordé.

Un changement de nom reflète également des enjeux business. Quels sont les vôtres ?

Nous voulons devenir un employeur de référence attirant les meilleurs talents. Nous voulons être le partenaire incontournable que les entreprises souhaitent associer à leurs projets. Tant pour les clients que pour les collaborateurs, il nous fallait un nom qui soit plus moderne, plus dynamique et plus international. D’un point de vue business, nous allons continuer à accélérer sur les transformations que nous avons déjà initiées : IA, big data, Analytics, chatbot et l’ensemble des sujets d’innovation du moment (Blockchain, RPA…). D’autre part, nous poursuivons notre développement à l’international, notamment sur le continent africain où nous renforçons nos équipes après avoir signé nos premiers succès.

Et en ce qui concerne vos ambitions pour la France ?

Notre plan 20/24 prévoit de doubler notre chiffre d’affaires et nos effectifs. Pour 2021, notre CA devrait afficher 15% de croissance et près de 31 millions d’euros. Nous visons à l’horizon 2024, un CA France de 55 millions d’euros.

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