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ZANCAN GARDEN : la plateforme de Michaël Zancan dédiée à l’art numérique

Artiste-peintre et programmeur, Michaël Zancan tire parti la technologie blockchain pour diffuser ses œuvres d’art génératives inspirées de la nature.

Artiste-peintre et programmeur, Michaël Zancan tire parti la technologie blockchain pour diffuser ses œuvres d’art génératives inspirées de la nature. - Zancan Garden

À la fois artiste-peintre et programmeur, Michaël Zancan a embrassé les possibilités de la technologie blockchain pour diffuser ses œuvres d’art génératives inspirées de la nature. Des médias d’avenir au service de l’art, dont nous parle l’artiste lors de cette interview.
« Je suis né avec une personnalité de créateur ! À l’âge de 8 ans, au milieu des années 80, j’ai acquis un super-pouvoir avec la découverte de la programmation, que j’utilisais déjà pour créer des images. »

Diplôme d’ingénieur en poche, Michaël l’annonce : il ne travaillera qu’un an en entreprise. Il démissionne pour devenir peintre ; en parallèle, il crée le studio 2Roqs avec un ami du lycée, une aventure qui durera 20 ans, de créations numériques programmées au service des musées, des collectivités et autres œuvres interactives dans l’espace public.

En découvrant les NFTs en mars 2021, c’est le choc. À la croisée de l’art, de la technologie et de la finance, les possibilités semblent infinies. Investir ce monde nouveau apparaît pour l’artiste comme une évidence.

La technologie blockchain a débloqué la possibilité pour les artistes numériques d’exister sur le marché de l’art

« Le NFT ne constitue pas l’œuvre », explique Michaël Zancan, « c’est une innovation technologique, un outil qui permet d’authentifier, de garantir la provenance et la traçabilité d’un objet numérique. Pour les artistes du digital, cela change tout ! »

Au départ, reconnaît l’artiste, le monde des NFTs a surtout brillé par ses excès. « J’ignorais tout de la blockchain ou de la finance, mais je me suis attelé à tout comprendre, je savais que je pouvais apporter quelque chose qui ait du sens. »

Sa mission secrète : reconnecter les traders avec la réalité ! L’artiste se lance dans la représentation de la nature à l’aide de la programmation. Ses œuvres produites avec pour simple outil un éditeur de texte et des millions de lignes de code, conquièrent les collectionneurs.

Classé parmi les 100 personnalités les plus influentes des NFTs en 2021 et 2022, l’artiste le plus vendu sur la blockchain Tezos voudrait casser les préjugés :

« Le public perçoit toujours le NFT comme un produit de spéculation outrancière, au goût douteux et de surcroît mauvais pour la planète. C’est vrai dans certains cas, mais la plupart s’engagent à l’opposé de cela. Par exemple sur Tezos, les artistes du monde d’entier peuvent être représentés librement, il n’y a pas de ticket d’entrée, y inscrire une création ne consomme pas plus d’électricité qu’un Tweet. »

Une société pour faire rayonner l’art numérique

En créant sa société ZANCAN GARDEN, l’artiste entend épauler son activité de créateur, en développant des outils autour de la blockchain, tels qu’un service d’impression d’art réservée aux détenteurs des précieux NFTs. C’est également sur le plan de la conformité que la société vient en soutien, dans un domaine où l’innovation se confronte à l’inertie des régulations et à « la vexation du secteur bancaire traditionnel », explique Michaël Zancan. « En dépit de la traçabilité inégalée des transactions sur la blockchain, j’ai essuyé le refus de 8 banques et 4 fermetures de compte, sans explication ! »

L’artiste manifeste son engagement à faire reconnaître la place essentielle de l’art numérique dans les pratiques contemporaines, et la blockchain comme un vecteur valide d’innovation, d’autonomie et d’inclusion.

« Il faut travailler à accompagner les évolutions de ce milieu qui est encore à ses débuts. Le terme NFT lui-même fait débat, car trop technique et connoté. On parle plutôt dart numérique ou tout simplement, dart contemporain », conclut Michaël Zancan.

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