Pour Geoffroy Roux de Bézieux, l'important, c'est la "vitesse d'exécution" du plan de relance

Lors de la REF, l'évènement de rentrée du Medef, le Premier ministre a esquissé les grandes articulations du plan de relance à 100 milliards d'euros. Il sera "équilibré entre les grandes et les petites entreprises", a promis le chef du gouvernement. Ainsi 25 milliards d'euros seront fléchés vers les plus petites entreprises françaises.
Interrogé dans le Grand journal de l'éco, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef estime qu'"un quart c'est bien" mais pour le responsable, ce n'est pas le plus important.
"Ce qui est très important dans ce plan de relance c'est la vitesse à laquelle l'argent va aller, ou la baisse d'impôts, va aller dans l'entreprise." Et de souligner que pour "les remboursements de chômage partiel, il n'a pas fallu attendre trois mois".
Baisse des impôts de production
Aux yeux du président du Medef "l'efficacité et la vitesse (...) sont presque plus importants que la ventilation". Geoffroy Roux de Bézieux attend donc une mise en place rapide, notamment de la baisse promise des impôts de production.
Rappelons qu'une baisse de 10 milliards d'euros de ces impôts à partir de l'année prochaine a été annoncée à travers notamment une "division par deux" de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
"Est-ce que 10 milliards c'est suffisant, évidemment je ne vais pas répondre oui. (...) C'est d'autant plus important cette année car il n'y aura pas beaucoup de bénéfices (...) donc l'impôt qu'on va payer, c'est bien ces impôts de production qu'on paye quand on ne fait pas de bénéfices", commente Geoffroy Roux de Bézieux .