Nutella dément la rumeur selon laquelle il réduirait la taille de ses pots

Moins de Nutella pour le même prix? Alors que la rumeur d'une inflation cachée tournait sur internet, Ferrero l'entreprise italienne qui fabrique le Nutella a démenti formellement.

Votre Nutella ne vous coûtera pas plus cher en 2021. C'est ce qu'a tenu à rappeler Ferrero, l'entreprise italienne qui fabrique la célèbre pâte à tartiner pour mettre fin à une rumeur qui enflait sur internet.

Une rumeur née à la suite de cet article du média belge flamand Het Laatste Nieuws. Selon le site, Ferrero avait acté de faire passer les pots de 975 grammes à 900 grammes et ceux de 750 grammes à 700 grammes. Le tout sans changer de prix. Soit une inflation cachée de 6 à 8% pour le Nutella. Une décision qui aurait été absolument nécessaire pour Ferrero avec l'inflation du prix des matières premières, comme le cacao ou les noisettes.

Sauf que ce ne sera pas le cas. Le service de presse de Ferrero a démenti au Parisien une "rumeur infondée" avant de rappeler sur Twitter que les formats habituels resteront les mêmes.

"Nous confirmons d’ailleurs, qu’en 2021, le système métrique et le poids du gramme ne changent pas", précise la marque avec un clin d'oeil.

Pas d'inflation masquée donc pour le Nutella. Apparue dans les années 2000, ce concept d'inflation masquée traduit une astuce marketing des marques pour augmenter le prix sans que cela ne se traduise par une réelle hausse des prix, en renouvelant l'offre.

"Un quart de l’offre des distributeurs est renouvelée chaque année sans que les indices classiques donnent une idée précise de l’impact de ce phénomène sur les prix", indique LSA qui est à l'origine du concept.

Un renouvellement des produits qui se traduit par des baisses de grammages pour le même prix ou des changements de recettes qui rendent les produits difficilement comparables d'une année sur l'autre.

Nutella ne pratiquera donc pas d'inflation masquée en 2021. Une décision qui ne lui appartient d'ailleurs pas. Les distributeurs fixent eux-mêmes leur prix finaux aux consommateurs.

https://twitter.com/FredericBianchi Frédéric Bianchi Journaliste BFM Éco