La génération Z ne sera pas sacrifiée "à condition qu'on adapte rapidement l'éducation"

Emmanuel Durand, président de Snapchat France, sur notre antenne - BFM Business
La génération Z (née entre 1995 et 2010), génération sacrifiée? Pas forcément, si l'on en croit une étude d'Oxford Economics publiée ce mercredi, commandée par Snapchat dans six pays. Cette génération, aux portes du marché du travail, pourrait au contraire profiter de l'accélération de la numérisation de l'économie, soutient sur notre antenne Emmanuel Durand, président de Snapchat France.
Cette crise du Covid est différente de la crise de 2008. On digitalise très rapidement des pans entiers de l'économie. C'est une conséquence qui sera en faveur de la génération Z puisque dans les 10 propchaines années, l'étude estime que les trois quarts des emplois nécessiteront des compétences numériques avancées", détaille Emmanuel Durand, invité de Good Morning Business.
Cette génération a des "facteurs d'agilité et de créativité" et ils sont "plus entrepreneurs", selon le président de Snapchat France.
L'éducation "s'éloigne progressivement de la réalité"
Selon l'étude d'Oxford Economics, la génération Z jouera un rôle important dans l’économie française d’ici 2030. Cette génération maîtrise les outils digitaux puisque près de la moitié de cette population déclare savoir comment créer une publication concernant les questions sociales et politiques, contre environ un tiers des générations précédentes.
Mais c'est "à condition qu'on adapte rapidement l'éducation", affirme Emmanuel Durand. "L'éducation est en train de s'éloigner progressivement de la réalité de ce que ces jeunes et enfants vont devoir faire prochainement", conclut-il.