"L'économie française tient": le gouverneur de la Banque de France écarte le risque de récession en 2025

Invité ce mardi matin sur RTL, François Villeroy de Galhau a estimé que l'économie française présentait une "certaine résilience" malgré les incertitudes actuelles.

Pour l'heure, l'économie française reste à flot. En dépit de la "très grande" incertitude, elle affiche "une certaine résilience", a soutenu ce mardi matin le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, sur RTL.

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"L'économie française tient, avec une croissance qui est certes ralentie", à "1,1% cette année et 0,9% l'an prochain", a-t-il néanmoins nuancé.

"C'est moins bien" que ce qui était espéré auparavant "parce que les incertitudes se sont accrues effectivement dans l'environnement national […] et international", a précisé François Villeroy de Galhau. "Ce n'est pas encore la reprise qu'on espérait" aujourd'hui et qui a été "différée à 2026", a-t-il poursuivi.

"Ce n'est pas non plus la récession que certains craignent ou qu'on voit en Allemagne", a affirmé le gouverneur de la Banque de France.

À l'heure actuelle, "nous ne voyons pas de récession pour l'économie française l'an prochain" dans les prévisions de la Banque de France, a-t-il ajouté.

Victoire "très proche" contre l'inflation

Par ailleurs, "on a une bonne nouvelle qui, elle, est certaine, c'est la victoire contre l'inflation", a souligné le gouverneur de la Banque de France, assurant que cette victoire était "très proche" et "quasiment assurée".

L'objectif européen est d'atteindre "2% d'inflation" et "on est un peu au-dessus en zone euro [avec] 2,3%,et un peu en-dessous en France [avec] 1,7%", a-t-il précisé.

Nous voyons une inflation en-dessous de 2% pour les trois années qui viennent en France", a assuré François Villeroy de Galhau.

Ce dernier y observe "deux conséquences positives", pour soutenir le pouvoir d'achat d'un côté, avec des salaires qui "progressent plus vite que les prix en moyenne en France" depuis le début de l'année, et pour permettre à la banque centrale "de continuer à baisser [ses] taux d'intérêts", ce qui est "bon pour l'activité".

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV