JO 2024: la SNCF propose jusqu'à 1.900 euros brut de prime à ses agents

En grève, les agents de la SNCF devraient obtenir gain de cause sur les primes des Jeux olympiques.

Les négociations ont abouti à la SNCF: les agents devraient obtenir une prime de 95 euros brut par jour travaillé, durant les Jeux Olympiques et Paralympiques, selon une proposition formulée par la direction aux syndicats lors d'une table ronde, ce mercredi.

Ils pourront obtenir entre 95 et 1425 euros brut entre 1 et 15 jours d'activité pendant les Jeux, puis au maximum 1900 euros brut: la durée maximale travaillée concernée par les primes sera de 20 jours. "Rien ne justifiait d'aller au-delà des montants accordés aux forces de l'ordre", précise la direction, qui rappelle les primes touchées par la police.

Cette proposition concerne 50.000 agents, tous ceux présents à la production sur les sites olympiques. 30.000 seront mobilisés en Île-de-France et 20.000 en dehors (sur les autres sites ou en appui).

La SNCF ne chiffre pas pour l'instant les coûts générés par la mesure : tous les agents ne toucheront pas le montant maximal - les agents parisiens devraient être mobilisés 16 à 17 jours en moyenne, les agents positionnés en province moitié moins. Mais elle affirme que "le coût global de ces mesures n’aura aucun impact pour les contribuables et pour le prix des billets des clients voyageurs".

D'autres éléments sont inclus dans la proposition, comme des congés décalés, ou des aides à la garde d'enfants. 5.000 volontaires seront de leur côté défrayés de 30 euros brut par journée travaillée.

Les quatre organisations syndicales représentatives (CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD- Rail et CFDT Cheminots) vont désormais avoir jusqu'à 4 juin pour valider ou non cette proposition.

La SNCF va subir pendant les Jeux Olympiques un surcroît d'activité important, de l'ordre de 15%. Invité de BFMTV ce mercredi, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a confirmé que la compagnie nationale "ferait tourner 4500 trains supplémentaires".

Valentin Grille