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Droits de douane: Trump voulait conclure le 9 juillet mais finalement ce sera plutôt en septembre

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Les discussions pourraient s'étirer jusqu'en septembre alors qu'une date butoir le 9 juillet avait été fixée par Donald Trump.

Les négociations commerciales pourraient se poursuivre après la date limite du 9 juillet fixée par Donald Trump.

"On peut faire tout ce qu'on veut. On peut prolonger (cette date). On peut la raccourcir", a affirmé le président américain lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche ce vendredi 27 juin.

Après avoir annoncé la mise en oeuvre de droits de douane prohibitifs sur les produits d'importation de la plupart des pays du monde début avril, Donald Trump avait reculé sous la pression des marchés financiers en annonçant un délai de 90 jours - courant jusqu'au 9 juillet - pour négocier.

Plus tôt, Scott Bessent, le secrétaire au Trésor, avait expliqué que les discussions pourraient continuer jusqu'au jour de la fête du travail américaine, soit le 1er septembre.

"Nous avons 18 partenaires commerciaux importants (...). Si nous parvenons à passer 10 ou 12 de ces 18 accords importants, je pense que nous pourrions conclure des échanges commerciaux d'ici la fête du Travail", a indiqué Scott Bessent sur Fox Business.

Politico note que cette déclaration fait suite à celle de Stephen Miran, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, qui a indiqué ce jeudi que Donald Trump pourrait prolonger la date limite du 9 juillet.

Accord avec la Chine

Pour rappel, le président américain a menacé de nombreux pays d'imposer des droits de douane allant jusqu'à 50% si les partenaires commerciaux concernés ne concluaient pas d'accord commercial avant le 9 juillet. Il semble donc prêt à arrondir sa position.

La Chine a annoncé, vendredi 27 juin, avoir "confirmé les détails" d'un accord commercial avec les Etats-Unis, assurant que Washington lèverait des "mesures restrictives" à son encontre et que Pékin procéderait à "l'examen et à l'approbation" d'articles soumis à des contrôles à l'exportation. La nouvelle a galvanisé les places boursières. À Wall Street, l'indice S&P 500 a inscrit un nouveau record en séance à plus de 6.180 points.

D'autres pays, comme le Royaume-Uni, ont également conclu des accords avec Washington. Pour l'instant, une taxe douanière minimale de 10% leur est toujours imposée. Politico note que Stephen Miran que ce plancher pourrait être levé si les pays concernés consentent à des "concessions agressives".

P.L avec Reuters