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Des représailles contre Trump: la Chine va taxer les bateaux américains qui viendront dans ses ports (et la somme prélevée va augmenter chaque année)

Des dockers inspectent la sécurité de la production au terminal à conteneurs du port de Qingdao, en Chine, le 7 juillet 2024.

Des dockers inspectent la sécurité de la production au terminal à conteneurs du port de Qingdao, en Chine, le 7 juillet 2024. - CFOTO / NurPhoto / NurPhoto via AFP

La Chine annonce l'instauration de droits supplémentaires aux bateaux américains qui accosteront dans les ports chinois.

La Chine a annoncé vendredi qu'elle allait imposer des droits "spéciaux" aux bateaux américains dans ses ports, en représailles à des mesures annoncées en avril par les États-Unis.

Ces droits s'appliqueront à partir de mardi prochain aux bateaux propriétés d'entreprises américaines, à ceux affrétés par des entreprises américaines et à ceux construits aux États-Unis, a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué.

Ces navires arrivant en Chine devront s'acquitter d'un montant de 400 yuans (48 euros) par tonne nette. Le tarif passera à 640 yuans (78 euros) en avril prochain, avant d'augmenter chaque année.

Un porte-parole du ministère chinois des Transports a qualifié l'initiative de Pékin de "démarche légitime visant à protéger les droits et intérêts légaux des compagnies maritimes chinoises".

"Nous exhortons les États-Unis à rectifier sans délai leurs agissements et à mettre fin aux contraintes déraisonnables exercées sur l'industrie maritime chinoise", a-t-il souligné.

Ces "redevances portuaires spéciales" s'appliqueront à chaque voyage effectué vers la Chine, et non à chaque escale si le bâtiment en fait plusieurs en Chine, sans dépasser cinq impositions par an, a précisé le ministère des Transports.

Cette mesure entrera en vigueur le même jour que celle, similaire, décidée par les autorités américaines.

Ces dernières vont prélever des frais sur les navires construits ou exploités par des entreprises chinoises accostant aux États-Unis. Cette initiative américaine est la conséquence d'une enquête lancée sous l'administration de l'ex-président Joe Biden.

HC avec AFP