Inspiré par Javier Milei, Éric Ciotti appelle à "débureaucratiser" pour redresser l'économie française

Évoquant l'exemple de l'Argentine et des États-Unis, le député et président de l'UDR a déclaré vouloir faire "souffler un vent de liberté" en France.

Éric Ciotti prône la "simplification". Cette dernière est un "combat indispensable", a affirmé ce mardi matin le président de l'Union des droites pour la République (UDR), évoquant "des entreprises françaises qui ne luttent plus à armes égales avec [leurs] grands concurrents".

"On est dans un pays qui ne sait plus produire que des impôts, des normes, des taxes", a regretté l'ex-président des Républicains, qu'il a quitté pour s'allier avec le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen.

"Dès qu'il y a une difficulté, la réponse du gouvernement […] est d'imaginer une nouvelle taxation", a renchéri le député des Alpes-Maritimes sur BFM Business, déplorant la surtaxe temporaire d'impôt sur les sociétés, imaginée par le gouvernement Barnier et reprise par l'actuel exécutif dans les négociations budgétaires.

"Ce que nous voulons, c'est porter un grand vent de liberté" et "ce vent de liberté souffle dans des pays du monde, il a soufflé en Argentine, il souffle désormais aux États-Unis", a déclaré Éric Ciotti.

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Suppression de normes

L'UDR, par la voix de son président, appelle à "débureaucratiser" pour redresser l'économie française, s'appuyant sur une "nouvelle organisation de l'État" pour "aboutir à une baisse des dépenses publiques".

"Il faut baisser les dépenses [publiques] pour baisser les impôts, et pour générer un impact de croissance qui redynamisera notre économie", avance-t-il, ajoutant le besoin d'une "simplification" de "toutes ces règles" et "toutes ces normes".

Éric Ciotti a déclaré vouloir supprimer 100.000 normes "dans un horizon de 5 ans" s'il accédait au pouvoir. Il a notamment cité en exemple les zones de faible émission (ZFE), les zones de zéro artificialisation nette (ZAN) et la loi SRU, qui impose aux villes des quotas de logements sociaux.

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV