Qui sont les créatrices d'entreprise finalistes du Prix Business with Attitude 2025 en partenariat avec BFM Business?

C'est la 9e année que Madame Figaro soutient et récompense des entrepreneures de talent, dans le cadre du prix Business With Attitude en partenariat avec BFM Business. Le 10 avril, elles seront primées avenue George V, à Paris. Qui sont les 5 finalistes? Votez pour soutenir votre projet préféré.

Un programme unique pour valoriser l’entrepreneuriat féminin. Chaque année, Business with Attitude célèbre des femmes d’exception à travers un processus de sélection rigoureux. Parmi des dizaines de candidates, cinq finalistes ont été sélectionnées pour leurs idées novatrices et leur impact. Deux d’entre elles recevront un prix lors de la cérémonie qui aura lieu le 10 avril 2025 lors d’une soirée au 28 George V, à Paris: le Prix Business with Attitude et le Prix Coup de cœur du public (vote en ligne).

Véritable accélérateur de talents, l’écosystème Business with Attitude rassemble aujourd’hui une communauté de 120 membres actifs qui se réunissent chaque année autour d’événements et de masterclass et près de 1 000 dossiers ont été reçus depuis la création du prix.

Les trois lauréates récompensées en 2024 ont été Karine Rossignol, cofondatrice de la biotech Smart Immune (Prix Business with Attitude), Anne-Sophie Nardy, fondatrice de la marque de cosmétiques bio On the Wilde Side (Prix du Public) et Charlotte Alaux, fondatrice d’Omni (Prix Coup de cœur du jury).

Qui sont les cinq finalistes?

• Catégorie CREATION

Gaëlle Lebrat Personnaz (Manucurist) De la personnalité, Gaëlle Lebrat Personnaz, 51 ans, n’en manque pas. Pas de carrière en droit des affaires pour cette diplômée d’Assas qui a préféré retourner sur les bancs de l’Institut français de la mode, avant de creuser son sillon dans le monde de la mode et du luxe, chez Louis Vuitton, Prada et Yves Saint Laurent en marketing et visual merchandising. Ayant hérité de l’âme d’entrepreneure de sa mère, fondatrice des salons de beauté Manucurist, elle a décidé de refaire vivre ce nom et de développer une marque – alternative green et clean en circuit court aux vernis et produits de manucure dangereux pour la santé. "Tout au long de leur vie, les femmes sont les plus exposées aux polluants et aux perturbateurs endocriniens: il faut changer cela !" Gaëlle Lebrat Personnaz se lance début 2020… juste avant le Covid. Elle se croit perdue, mais privées de soins en institut, les femmes se tournent massivement vers son offre qui permet de réaliser soi-même sa manucure à domicile. La croissance est lancée: en huit ans, la marque, rentable, compte 36 salariés pour 52 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 sans levée de fonds, et réalisé à 70 % sur son e-shop. Elle explose aux États-Unis, devenus son premier marché.

• Catégorie NEXT TECHS

Fanny De Castelnau (Intact) Née dans une famille d’industriels de l’agroalimentaire, cette avocate en propriété industrielle a très vite rejoint le monde de l’entreprise. Chez St Hubert ou Cointreau, elle s’ intéresse à la façon de mettre les process de fabrication plus en adéquation avec les enjeux environnementaux. En 2022, elle cofonde avec son frère Intact Regenerative qui, grâce à un système breveté, produit des protéines végétales à destination de l’industrie agroalimentaire et de l’alcool neutre en carbone, destiné au marché des cosmétiques et des vins et spiritueux. Au cœur de cette solution? Les légumineuses, produites par une coopérative d’agriculteurs partenaires et dont la culture permet de restaurer les sols appauvris par des décennies de monocultures intensives et de fertilisants chimiques. 55 millions d’euros levés, une usine en construction, une seconde levée de fonds en cours: Intact devrait passer à 75 salariés au deuxième semestre 2025.

• Catégorie CULTURE & SAVOIRS

Nejma Belkhdim (Nolej) A priori, rien ne destinait Nejma Belkhdim, 31 ans, à l’entrepreneuriat. C’était sans compter les professeurs rencontrés sur son chemin, qui l’ont poussée à se lancer dans la grande aventure de la tech (elle a travaillé chez HP et Facebook). Nolej, cocréé avec l’entrepreneur Philippe Decottignies (ingénieur CentraleSupélec), est une IA qui décline des cours classiques en outils pédagogiques (exercices, activités…), s’adapte au public concerné (salariés en formation, élèves mal voyants ou dyslexiques…) et permet aux enseignants d’économiser 27 jours de travail par an. La solution, toute récente, a levé 3 millions d’euros en 2023 et multiplie les prix aux États-Unis. Facile d’utilisation, fonctionnant en boucle fermée (une approche qui garantit sécurité et confidentialité des données), Nolej compte déjà 59 000 enseignants utilisateurs dans plus de 800 établissements et dans 10 pays.

• Catégorie SERVICES

Cécilia Creuzet (May) Obtenir en un clic une expertise médicale sur sa grossesse ou les symptômes d’un enfant malade, c’est ce que font déjà chaque mois 100 000 utilisateurs sur l’appli May. Après des études à HEC, Cécilia Creuzet s’est engagée dans l’inclusion numérique (en cocréant Emmaüs Connect et la start-up sociale et solidaire We Tech Care). À la naissance de son enfant, touchée par les difficultés d’accès au soin des jeunes parents, elle décide avec son mari de mettre au point un outil permettant de mieux les accompagner durant la grossesse et les 1 000 premiers jours de la vie de l’enfant. Mêlant mise en relation (chat) avec 80 professionnels de santé, plus de 3 000 articles vérifiés et des outils de suivi personnalisés, May propose un premier filtre avant – si nécessaire – la consultation. Elle a déjà levé 7 millions d’euros et affiche un chiffre d’affaires de plus de 2 millions d’euros.

• Catégorie NOUVELLES SOLIDARITES

Marine Mandrila (Refugee Food) Après un voyage culinaire autour du globe, Marine Mandrila revient en France en 2016. La crise migratoire bat son plein, la guerre en Syrie poussant des milliers de personnes à l’exil. Avec son compagnon, elle décide de créer une association pour faire évoluer le regard sur les réfugiés, leur vie d’avant et leur culture. Refugee Food s’articule autour de trois axes: un festival culinaire organisé dans 14 villes de France (où des chefs réfugiés créent des menus en collaboration avec des chefs locaux), un programme d’aide alimentaire et des formations au métier de commis de cuisine, dont ont bénéficié à ce jour plus de 300 personnes

À vos votes!

Un module de vote en ligne est intégré aux articles sur le site madame.lefigaro.fr. Il est ouvert à tous les internautes. Il suffit de cliquer sur le portrait de la finaliste pour enregistrer son vote. Un seul vote est enregistré par adresse IP. La candidate ayant reçu le plus de voix sera récompensée du prix Coup de cœur du public. Vous avez jusqu'au 9 avril pour voter. Plus d'informations sur le site de Madame Figaro.

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