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Viande, produits laitiers, poisson… Intermarché va investir 250 millions d'euros dans ses usines agroalimentaires

L'enseigne d'un magasin Intermarché en Loire-Atlantique, le 26 mars 2019 (photo d'illustration).

L'enseigne d'un magasin Intermarché en Loire-Atlantique, le 26 mars 2019 (photo d'illustration). - LOIC VENANCE / AFP

Le groupement Mousquetaires, connu du grand public pour son enseigne Intermarché, possède une cinquantaine d'unités de production au sein de sa filière agro-industrielle.

Le groupement de distribution Les Mousquetaires (Intermarché) a annoncé mardi un "programme d'investissement" de 250 millions d'euros sur cinq ans dans les usines de sa filière agro-industrielle Agromousquetaires. Avec ces nouveaux investissements, le distributeur alimentaire souhaite notamment "accélérer la modernisation de son pôle industriel" et "sécuriser l'approvisionnement en matières premières agricoles françaises", indique-t-il dans un communiqué.

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Le groupement Mousquetaires explique également que ce programme d'investissement doit lui permettre de "renforcer" ses marques de distributeur. Ces 250 millions d'euros d'investissement s'ajoutent aux 500 millions annoncés en juin 2024, au moment où le groupement annonçait "un recentrage" de sa filière agro-industrielle Agromousquetaires sur les produits bruts, viande, poisson ou végétal.

Politique de "recentrage"

Le troisième distributeur alimentaire français (derrière E.Leclerc et Carrefour) a la particularité de détenir 55 "unités de production" agro-industrielles, de produits laitiers, céréales, produits carnés ou de la mer. Il en possédait encore 56 l'année dernière, mais a cédé l'usine Sveltic à Laillé (Ille-et-Villaine), spécialisée dans les plats cuisinés, et poursuit sa politique de "recentrage" vers les filières considérées comme "stratégique", ce qui pourrait l'amener à se séparer de nouvelles usines.

Ce total de 750 millions d'euros d'investissements sur cinq ans doit permettre à la filière agro-industrielle du groupement Mousquetaires d'atteindre les 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2028, contre 4,7 milliards en 2023, un objectif fixé en 2024.

J. Br. avec AFP