Uber interdit en Italie

Uber accumule les déboires en Europe. - Justin Sullivan - AFP
A tort ou à raison, rien ne semble être épargné à Uber. L’application vient en effet d’être bannie du territoire italien par la justice locale, celle-ci ayant jugé qu’elle représentait une concurrence déloyale vis-à-vis des taxis.
Selon le Corriere della sera, repris par Le Point, tous les services d’Uber (X, XL, Van, etc.) sont concernés. Toute publicité pour l’application controversée est également interdite. Uber a désormais dix jours pour faire appel de cette décision, ce que ses avocats ont d’ores et déjà indiqué qu’ils feraient.
Ce nouveau revers reste néanmoins un coup dur pour la firme américaine. Nombreux sont les pays européens ayant durci leur cadre législatif pour encadrer ses activités. C’est le cas de la France, où l’Urssaf souhaite que Uber requalifie ses chauffeurs en salariés, et où dans le même temps un appel au boycott a été lancé par l’intersyndicale des VTC. Mais aussi de l’Espagne, du Portugal, ou du Danemark, forçant dans ce dernier cas Uber à se retirer purement et simplement.
D’autant que parallèlement, ses concurrents s’organisent. La start-up Lyft a ainsi levé 500 millions de dollars cette semaine, et pourrait assombrir un peu plus l’avenir d’Uber.