Trains: Clément Beaune promet un pass pour les TER et les Intercités "avant l'été prochain"

Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports, veut notamment s'inspirer des forfaits lancés cet été par différentes régions pour cette nouvelle offre.

Le train est au coeur de la stratégie de transition énergétique dans les transports voulue par le gouvernement mais se pose encore et toujours la question des prix, perçus comme trop élevés par les Français.

S'inspirer de ce qui se fait en Allemagne, en régions

Pour rendre le train plus attractif, la mise en place d'un forfait mensuel permettant de voyager de manière illimitée sur certaines lignes, à l'image de ce qui est fait en Allemagne (49 euros par mois), est aujourd'hui clairement à l'étude.

Sur Franceinfo ce jeudi, Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports explique: "ce qu'on doit faire de manière plus profonde, il faut des offres plus claires, plus attractives". Et de souligner "qu'on n'est pas 'fichu' d'avoir une seule offre lisible, attractive et simple.

"Je veux qu'on puisse travailler avec les régions avant l'été prochain pour qu'on ait un pass à la française qui soit simple, attractif, pas cher pour les jeunes", a expliqué le ministre.

Clément Beaune veut notamment s'inspirer des forfaits estivaux lancés par différentes régions (en Occitanie, dans le Grand Est...) pour cette nouvelle offre. "Les régions ont fait un travail considérable (...) quand elles font des offres à 1 euro, elles font des efforts financiers considérables pour aider les jeunes et c'est très bien comme cela".

Une baisse à venir sur les TGV?

Du côté des TGV, Clément Beaune rappelle "qu'en France, en moyenne, on paye moins cher le train que nos voisins européens, on a le sentiment que c'est cher pour les périodes de pointe et pour les TGV et c'est vrai".

Mais le ministre est convaincu d'une baisse mécanique des prix à travers deux leviers: un nombre plus important de trains en circulation (les nouveaux TGV M, le prolongement de la vie des anciens TGV) et la concurrence avec Trenitalia puis dans quelques jours l'arrivée de l'espagnol Renfe. "Ca se verra fin 2024", promet-il.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business