Trafic SNCF "très perturbé" gare Saint-Lazare à Paris

Le trafic ferroviaire était quasi interrompu mercredi vers 16h30 au départ et à l'arrivée de la gare Saint-Lazare à Paris, après l'agression d'un conducteur.

Les usagers franciliens de la SNCF s'apprêtent à vivre une soirée difficile, mercredi soir. Le trafic ferroviaire est "très perturbé" dans l'ouest parisien après l'agression d'un conducteur, a annoncé la SNCF.

Le trafic ferroviaire était quasi interrompu mercredi vers 16h30 au départ et à l'arrivée de la gare Saint-Lazare à Paris, après un arrêt de travail des conducteurs motivé par l'agression de l'un des leurs, a-t-on appris auprès de la SNCF.

A 18 heures, le site de la RATP indiquait un "ralentissement du trafic entre les gares Nanterre-Préfecture et Cergy-Le Haut/Poissy" sur la ligne A du RER. Le site SNCF-Transilien signalait pour sa part une "forte perturbation" sur les ligne L et J".

Toutes les destinations depuis Saint-Lazare touchées

Au vu de la situation à la gare Saint-Lazare en fin d'après-midi, "nous invitons nos clients à différer leurs déplacements s'ils le peuvent ou à se reporter sur d'autres moyens de transport", a indiqué une porte-parole de la SNCF.

Selon celle-ci, "le trafic est très fortement perturbé à Saint-Lazare, au départ comme à l'arrivée, à la suite de l'agression d'un conducteur en début d'après-midi à Saint-Nom-la-Bretèche", dans les Yvelines, qui a provoqué "un arrêt de travail de nombreux conducteurs".

Bagarre entre trois mineurs et le conducteur

Selon une source policière, trois mineurs ont traversé la voie en gare de Saint-Nom-la-Bretèche en début d'après-midi. Le conducteur d'un train qui attendait le feu vert pour repartir les a sermonnés avant de descendre sur les voies. Une bagarre a alors éclaté.

Le chauffeur n'est pas grièvement blessé, mais présente des signes de strangulation, a ajouté la même source. La SNCF a confirmé que l'homme était légèrement touché.

Les trois mineurs, qui ont lancé plusieurs pierres sur le train, ont été rapidement interpellés. D'après la porte-parole de la SNCF, c'est la vidéosurveillance qui a permis de retrouver les agresseurs.