SNCF: comment fonctionnera le nouveau service de consignes à bagages?

La SNCF s'apprête à relancer son service de consignes à bagages, cette fois en partenariat avec la start-up Nannybag qui investit ce marché depuis 2016. "Gares & Connexion va proposer nos consignes à proximité des gares où ils n'ont pas de solution de consigne à bagages justement, expliquait ce matin sur BFM Business Matthieu Ballester, cofondateur de la start-up.
"L'avantage de Nannybag est qu'on peut se déployer très rapidement, poursuit-il. On peut avoir une forte expansion puisqu'il suffit de prospecter dans certaines villes et d'avoir des lieux. La SNCF va donc faire appel à nous dans certaines villes de France."
Pas moins d'une trentaine de gares du réseau SNCF seront concernées par cet appel d'offres remporté par Nannybag, valable un an et renouvelable pour deux années supplémentaires, dont Paris Saint-Lazare, Bayonne, La Rochelle, Grenoble, Nice ou encore Metz.
Des affiches avec des QR codes dans les gares
Pour profiter de ce nouveau service, les voyageurs devront se rendre sur l'application mobile ou le site Gares et Connexion qui mentionneront l'existence de ces consignes à bagages selon les gares sélectionnées. Ils seront ensuite redigirés automatiquement sur l'application mobile Nannybag.
"Il y aura également des affiches un peu partout en gare avec des QR codes", précise Matthieu Ballester. Le tarif sera de 6 euros par jour et par bagage, à régler en ligne avant le dépôt.
"L'objectif de Gares et Connexion est de proposer une vraie solution dans un maximum de gares", insiste-t-il.
Si aucun objectif chiffré n'a pour l'instant été fixé, le cofondateur de la start-up indique qu'une certaine régularité devra êtrer observée dans les réservations tandis que la SNCF sera attentive à l'expérience des clients.
Des consignes classiques existent encore dans 13 des plus grandes gares françaises comme Paris Gare de Lyon, Bordeaux Saint-Jean, Lyon Part-Dieu ou Marseille Saint-Charles. Dans les autres gares, les consignes ont été fermées progressivement pour des raisons de sécurité (il fallait les éloigner du flux des voyageurs pour éviter les attentats) mais aussi pour des raisons de rentabilité.