PSA : les marges de manœuvre du gouvernement

Après l'annonce par PSA d'un plan de suppressions d'emploi jugé "en l'état inacceptable" par Pierre Moscovici, qui a repris les mots de François Hollande, le gouvernement entame cette semaine des discussions avec les syndicats et la direction. Ses moyens d'action apparaissent cependant flous. Quelques pistes sont envisageables comme une prime à la casse, un bonus-malus écologique ou la baisse des charges notamment.
Le plan de 8.000 suppressions d'emploi de PSA "n'est pas acceptable en l'état, il faut en améliorer considérablement la qualité", a répété dimanche le ministre de l'Economie et des Finances.
"Un plan pour toute la filière"
Refusant de donner tout détail sur ce que pourrait comporter le plan automobile qui sera présenté en conseil des ministres le 25 juillet, M. Moscovici a cependant souligné que "ce ne serait pas un +plan Peugeot+ mais un plan pour toute la filière, PSA, Renault et la sous-traitance". "Nous ne sommes pas démunis", a-t-il assuré.