Les aéroports de Copenhague et d'Oslo rouvrent après des survols de drones non identifiés

Un avion atterrit à l'aéroport de Copenhague. Image d'illustration. - ICON Sport
Les aéroports de Copenhague et d'Oslo ont rouvert, mardi 23 septembre, après avoir été fermés lundi en raison de la présence de drones non identifiés, ont annoncé la police et les aéroports.
A Copenhague, "les drones ont disparu et l'aéroport est à nouveau ouvert", a déclaré un responsable policier, Jakob Hansen. La police de Copenhague avait fait état lundi de "trois ou quatre gros drones" observés au-dessus de l'aéroport.
Des drones ont également été observés au niveau de l'aéroport de la capitale norvégienne, qui a dû fermer pendant plusieurs heures.
"Nous avons fait deux observations distinctes de drones", a fait savoir Monica Fasting, porte-parole de l'aéroport d'Oslo, précisant que celui-ci avait rouvert mardi à 03H15 (01H15 GMT).
Plusieurs vols ont été déroutés et des perturbations sont encore attendues mardi le temps que le trafic revienne à la normale, ont indiqué les deux aéroports.
La Russie soupçonnée, sans certitudes "à ce stade"
Les autorités danoises et norvégienne travaillent ensemble sur ces incidents, a souligné Jakob Hansen, précisant que l'armée et les services de renseignement étaient mobilisés. L'origine des drones, qui ont disparu sans être interceptés, n'a pas été établie à ce stade, a reconnu Jakob Hansen.
"A ce stade, nous ne savons pas" si les engins peuvent être d'origine russe, a-t-il précisé, interrogé sur le sujet. La police danoise doit donner une conférence de presse mardi.
La Russie est accusée d'être à l'origine d'une irruption de drones dans l'espace aérien polonais le 10 septembre, un incident qui a provoqué une mobilisation d'avions de chasse de l'Otan.
Vendredi, trois avions de combat russes ont par ailleurs violé pendant 12 minutes l'espace aérien estonien, déclenchant des protestations de l'Otan et de l'Union européenne contre une nouvelle "provocation".
Le Danemark et la Norvège participent cette semaine aux exercices militaires Neptune Strike 25-3 des forces de l'Otan, qui se déroulent notamment en Baltique et en mer du Nord et mobilisent le porte-avion américain Gerald Ford.