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La revente de billets Ouigo était limitée aux trains complets, la SNCF l'ouvre à tous les trajets (pour mettre fin aux marchés parallèles)

Un employé de la SNCF devant un TGV Ouigo à la gare Montparnasse à Paris, le 6 mai 2025.

Un employé de la SNCF devant un TGV Ouigo à la gare Montparnasse à Paris, le 6 mai 2025. - Thibaud MORITZ © 2019 AFP

Jusqu'ici réservée aux trajets complets, la plateforme Ouigoswap sera désormais ouverte pour tous les trains.

Il sera désormais plus facile de revendre ses billets Ouigo. Le service Ouigoswap, qui n'était jusqu'ici ouvert que pour les trains qui affichaient complets, sera désormais disponible pour tous les trains, annonce la SNCF qui précise que la visibilité des billets remis en vente va également être améliorée.

Cette plateforme a été mise en place en 2022 pour permettre à la SNCF d'optimiser le remplissage de ses wagons. Pour rappel, les billets Ouigo -l'offre low cost de la SNCF- ne peuvent pas être annulés ou remboursés. Ils peuvent simplement être revendus sur Ouigoswap.

Jusqu'à présent, les utilisateurs ne pouvaient donc revendre leur billet que si le train était plein, ce qui limitait grandement l'offre. Pour contourner cette limitation, les voyageurs se tournaient vers des sites qui le permettaient ou sur les réseaux sociaux et notamment Facebook pour céder leur billet Ouigo qu'ils ne comptaient pas utiliser. Désormais la SNCF propose donc ce service pour couper l'herbe sous le pied de ces marchés de revente parallèle.

Les acheteurs peuvent trouver pour rappel sur Ouigoswap des bonnes affaires avec des prix réduits jusqu'à -50%. Les vendeurs de leur côté ne récupèrent toutefois que 80% du prix d'achat initial, si bien sûr le billet trouve preneur sur la plateforme.

"Ouigoswap est une petite révolution dans l’offre de distribution de billets de trains à bas prix. Avec cette nouvelle plateforme exclusive ouverte à tous nos trains, nous espérons faciliter la remise à disposition de billets, pour en faire profiter un plus grand nombre de clients", estime Jérôme Laffon, le directeur de Ouigo, dans un communiqué.

P.L