La qualité du réseau mobile s'améliore dans le métro parisien

Où en est la 4G et la couverture mobile dans le métro? Dans son dernier bilan de la qualité des services mobiles publiés mardi par l'Arcep, l'autorité de régulation des télécoms note un sérieux progrès pour les quatre opérateurs, Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR.
"Le taux de succès de téléchargement d'une page web est de 78% en 2019 contre 42% en 2018 et 18% en 2017", note l'Arcep.
Une carte mise en ligne par l'Arcep permet de consulter la couverture mobile ligne par ligne (échec de connexion en rouge, succès en vert). Cliquez ici pour l'afficher en grand.

>Une couverture qui varie par ligne et par opérateur
Ces dernières années, ouvrir une page web ou lire une vidéo est donc devenu plus rapide dans le métro parisien. Mais la situation dépend de son opérateur et reste variable d'une ligne à l'autre. Certaines lignes, comme la ligne 1 du métro sont ainsi particulièrement bien couvertes, avec un taux de succès de téléchargement d'une page web supérieur à 90% pour l'ensemble des opérateurs.
D'autres font en revanche figure de parent pauvre, comme la ligne 3 par exemple. Sur celle-ci, le taux de succès de téléchargement d'une page web s'échelonne de 38% seulement avec Free et jusqu'à 62% pour Orange. Pour l'ensemble des opérateurs sur cette ligne, on observe de véritables trous noirs de couverture dans le centre de Paris (en rouge ci-dessous).

Si l'on se penche sur le reste du réseau de transport francilien, RER et Transilien souffrent moins d'une couverture mobile décousue, ces trains roulant en majorité en extérieur. La qualité de la couverture est toutefois très inégale selon les opérateurs.
Concernant ces lignes, les principales zones où la qualité du réseau est détériorée pour l'ensemble des opérateurs se trouvent dans Paris, dans les secteurs où les trains circulent sous tunnel.

>Pourquoi avoir de la 4G reste compliqué dans le métro
A Paris, la promesse d'une couverture 4G est évoquée depuis plusieurs années. L'an dernier, la RATP annonçait un déploiement complet d'ici fin 2019. Mais la mise en place d'une couverture mobile se heurte à difficultés techniques notamment pour mettre en place les antennes dans des installations exiguës. La mise en place d'armoires électriques qui chauffent entraînent aussi la nécessité de systèmes de refroidissement.