L'accord de compétitivité chez PSA en passe d'être adopté

A eux deux, FO et la CFTC représentent 30% des votes aux élections professionnelles. - -
PSA est bien parti pour imiter Renault. Comme la marque au losange avant lui, le groupe dirigé par Phillippe Varin négocie actuellement des accords de compétitivité avec ses salariés pour redresser la barre.
Ce vendredi 18 octobre, deux syndicats du groupe, FO et la CFTC, ont donné leur aval au projet d'accord social. Théoriquement, le feu vert de ces deux organisations, qui représentent à elles deux plus de 30% des voix aux élections professionnelles, le seuil minimum requis, suffit à valider le projet d'accord du constructeur.
Sauf si d'autres syndicats totalisant au moins 50% des voix s'opposent à l'accord. La CGT a déjà fait savoir qu'elle s'opposerait à l'accord. La CFE-CGC, GSEA et la CFDT doivent encore préciser leurs positions. Elles devraient néanmoins dire "oui" à l'accord, d'ici à le 22 octobre prochain.
Salaires gelés en 2014
Cet accord, qualifié de "nouveau contrat social" par la direction de PSA, demande des efforts aux salariés en échange d'assurances sur l'emploi et l'absence de fermetures d'usines dans l'Hexagone d'ici à 2016.
"Les mesures de compétitivité projetées (modération salariale, stricte limitation de la capitalisation et de la monétisation des jours RTT, flexibilité industrielle, congé senior) sont de nature à préserver les bases industrielles et de R&D en France ainsi que les intérêts essentiels des salariés", expliquait PSA dans un communiqué publié le 11 septembre dernier. Les salaires seront notamment gelés en 2014.