Grève des contrôleurs: le patron de SNCF Voyageurs fixe l'objectif d'assurer "un TGV sur deux" ce week-end

Invité de la matinale de Franceinfo, Christophe Fanichet a indiqué que l'objectif de l'entreprise était d'assurer la moitié des TGV à l'occasion de la grève des contrôleurs.

"L'objectif est d'assurer un TGV sur deux." Au micro de Franceinfo, le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet a détaillé mercredi matin les objectifs de l'entreprise pour le plan de transport de ce week-end. "Un TGV sur deux devra être assuré pour que les Français puissent partir le plus possible, a-t-il insisté. Grâce à la possibilité de décaler son trajet, c'est bien plus qu'un Français sur deux qui pourront partir."

Alors que les premiers SMS et emails sont envoyés à destination des voyageurs pour confirmer leur train ou les prévenir d'une annulation, Christophe Fanichet estime qu'ils ne feront pas pour autant une croix sur leurs vacances dans le second cas. "On vous propose d'échanger votre billet de train quelques heures après ou le lendemain, indique-t-il. Dans la plupart des cas, vous pourrez partir ce week-end en décalant de quelques heures ou le lendemain." Pour ceux qui ne pourraient pas décaler leur trajet, le patron de SNCF Voyageurs rappelle qu'ils bénéficieront d'un remboursement à 100% et annonce travailler sur "une mesure de dédommagement exceptionnel" qu'ils présentera dans l'après-midi.

Trains pour les vacances de neige, Ouigo et Junior et Cie

Dans le détail, Christophe Fanichet a déterminé trois priorités pour le week-end. Tout d'abord, "faire partir un maximum de trains à la neige", un objectif vis-à-vis duquel il se dit "confiant". La seconde priorité sera les trains Ouigo que le PDG de SNCF Voyageurs ne souhaitent pas délaisser au profit des trains Inoui. "Enfin, on va faire le maximum sur les enfants et "Junior et compagnie", a-t-il ajouté, précisant que "la quasi-totalité" des trains concernés étaient aujourd'hui assurés. Le plan de transports détaillé devrait être dévoilé aux alentours de 15 heures.

Au sujet de la grève des contrôleurs, Christophe Fanichet qualifie le mouvement d'"incompréhensible". "En décembre 2022, nous avions pris des engagements avec les contrôleurs et ils sont tenus, rappelle-t-il. On avait promis des postes supplémentaires, une augmentation de la rémunération : c'est 500 euros d'augmentation mensuelle en deux ans que les contrôleurs ont eu." Par ailleurs, le patron de SNCF Voyageurs a déclaré ne pas avoir encore d'informations sur de potentielles perturbations le week-end prochain dans le cadre d'une autre grève, celles des aiguilleurs.

Timothée Talbi