Panne de numéros d'urgence: le PDG d'Orange "présente ses plus vives excuses"

Convoqué par le ministre de l'Intérieur après la panne qui a affecté les services d'appels des numéros d'urgence mercredi soir, le patron d'Orange, Stéphane Richard, a assuré que la situation était désormais "stabilisée".

Sommé de s'expliquer sur la panne qui a perturbé les numéros de secours dans toute la France mercredi soir, le PDG d'Orange, Stéphane Richard, a présenté "ses plus vives excuses" ce jeudi à l'issue d'une rencontre avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le secrétaire d'Etat en charge du numérique, Cédric O.

"J'ai rencontré ce matin Gérald Darmanin et Cédric O afin de faire le point sur l'incident affectant les appels vers les numéros d'urgence. La situation est maintenant stabilisée. Le Groupe Orange présente ses plus vives excuses à celles et ceux qui ont été touchés ces dernières heures", a twitté le patron de l'opérateur.

"Nette amélioration"

Selon Gérald Darmanin, ces dysfonctionnements qualifiés de "graves et inacceptables" pourraient avoir causé la mort d'au moins trois personnes. "Deux autres accidents cardiovasculaires" ont eu lieu à la Réunion, a indiqué le ministre de l'Intérieur, "mais je ne peux pas dire si le temps (avant l'arrivée des secours, ndlr) a été particulièrement long et s'il est imputable à ce numéro d'urgence".

L'entourage du ministre a précisé que ces deux "accidents" s'étaient soldés par la mort des patients. "Ce qui est sûr, c'est que les personnes ont témoigné qu'elles ont essayé d'appeler plusieurs fois et qu'elles n'ont pas réussi tout de suite à avoir des opérateurs", a insisté Gérald Darmanin.

Plus tôt dans la matinée, Orange faisait savoir à BFMTV que la situation était "en très nette amélioration depuis minuit". "Le service fonctionne mais quelques difficultés persistent. le réseau est sous surveillance avec un vigilance accrue notamment aux heures de pointes des appels. Les équipes restent mobilisées et la situation doit revenir totalement à la normale dans les toutes prochaines heures", a expliqué l'opérateur.

Paul Louis avec AFP