Jean-François Rial (Voyageurs du monde) estime que Paris retrouvera ses touristes dès 2022
"En 2022, le nombre de touristes à Paris sera équivalent à 2019", prédit ce mardi sur BFM Business le nouveau président de l'Office de Tourisme et des Congrès de Paris et PDG de Voyageurs du monde, Jean-François Rial, estimant cependant que, "sur l'activité affaires, ce sera un peu plus long".
La crise sanitaire a privé Paris et sa région de 15,5 milliards d'euros de recettes en 2020 du fait d'une "chute historique de fréquentation" des touristes étrangers, selon des chiffres du Comité régional du tourisme communiqués ce lundi.
Je ne suis pas très inquiet sur le retour des touristes, on va retrouver un niveau équivalent à 2019 assez vite, voire très vite. Ce n'est pas du tout les prévisions apocalyptiques qu'on nous donne, (une reprise seulement en) 2025-2027, je ne crois pas du tout à ça", a insisté Jean-François Rial.
"Reprise des voyages assez extraordinaire"
Le PDG du groupe Voyageurs du Monde s'appuie notamment sur l'observation d'une "reprise des voyages assez extraordinaire", en juin et en décembre, "en sortie de vagues" Covid, mais aussi du marché américain où "le tourisme intérieur est en train de revenir déjà au niveau de 2019".
Je pense que ça va revenir très, très vite à condition que l'épidémie se termine" a-t-il dit, défendant de nouveau le passeport sanitaire qui regroupe "toutes les données sanitaires, y compris si vous avez été malade et avez les anticorps", si vous êtes vacciné et les tests PCR.
"L'enjeu pour l'Office du tourisme de Paris, ce n'est pas de faire revenir des touristes, ils vont revenir tout seuls. L'enjeu c'est plutôt qu'au-delà du niveau de 2019 on puisse progresser sans générer de conséquences négatives pour les habitants, l'écologie", a dit le président de président de l'Office de Tourisme et des Congrès de Paris, élu la semaine dernière.
Optimiste, Jean-François Rial ne croit pas non plus à une baisse de la capacité d'accueil. "L'activité économique a une capacité de rebond extraordinaire, la nature a horreur du vide, pour chaque hôtel qui ferme, il y en a un qui ouvrira. Je ne crois pas du tout à cette fable de la non capacité", a-t-il dit.