Fin de la gréve des salariés du site de sous-marins nucléaires de l'Île longue

La base de l'Île Longue, élément central de la dissuasion nucléaire française, abrite loin des regards les quatre SNLE de la Force océanique stratégique (FOST). - Stéphane Mahé - X02520/AFP
La grève des salariés de Naval Group qui perturbait depuis le 15 octobre la base de l'Île Longue (Finistère), qui abrite dans la rade de Brest les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), s'est terminée aussi discrètement qu'elle avait commencé.
Jeudi, la direction du site stratégique a annoncé que "le personnel Naval Group de l'Île longue a repris le travail ce jeudi au matin" en précisant que les conditions étaient "désormais réunies pour poursuivre le dialogue dans un climat serein et apaisé".
L'Île Longue, le coeur de la dissuasion nucléaire
"Des points d'accord ont déjà été trouvés et d'autres feront l'objet prochainement de négociations avec l'ensemble des organisations syndicales", a fait valoir la direction, alors qu'environ 280 personnes étaient grévistes chaque jour selon elle depuis le début du mouvement social.
D'après Roland Guilcher, délégué syndical CGT du groupe, la grève était motivée "par les conditions de travail et de vie qui se dégradent pour les salariés de Naval group" travaillant à l'Île longue.
La base de l'Île Longue, élément central de la dissuasion nucléaire française, abrite loin des regards les quatre SNLE de la Force océanique stratégique (FOST). Pour s'y rendre les salariés de Naval Group doivent soit emprunter la route pour un trajet d'une heure, soit prendre le transrade depuis la base navale pour un trajet d'une trentaine de minutes.