DHL: les salariés ont repris le travail, les colis seront livrés "dans les meilleurs délais"

Retour à la normale dans les entrepôts DHL. Après plusieurs jours de grève dans les entrepôts français, qui ont perturbé les livraisons de colis dans l'Hexagone à l'approche de Noël, les salariés grévistes ont repris le travail dans la nuit de vendredi à samedi, a confirmé le transporteur allemand.
"Les mouvements sociaux se sont arrêtés vendredi soir [13 décembre, ndlr] sur l’ensemble des sites de l’entreprise", a déclaré DHL France dans un communiqué de presse publié ce samedi 14 décembre, transmis à BFM Business.
L'entreprise a précisé qu'un "accord a été trouvé entre la direction et les organisations syndicales" entraînant "une reprise du travail par l’ensemble des salariés dès vendredi 23h30 au plus tard".
Des salariés des sites français de DHL s'étaient mis en grève à partir du lundi 9 décembre. Environ 300 salariés, sur les 3.000 salariés que compte le groupe allemand en France, avaient cessé de travailler, selon France 2.
En pleine affluence du mois de décembre, période faste pour le transport à l'approche de Noël, des milliers de colis s'accumulaient dans les entrepôts, occasionnant des retards de livraison dans les entreprises, les points relais et aux domiciles des particuliers. Selon Le Parisien, la direction avait toutefois fait appel à des sous-traitants et des intérimaires pour pallier le manque de certains conducteurs en grève.
"Dans les meilleurs délais"
La grève ayant désormais pris fin, le transporteur allemand tâche de se montrer rassurant pour les prochains jours. L'entreprise "a mis en place les mesures appropriées pour rétablir un service irréprochable et assurer toutes les livraisons à l’ensemble des clients dans les meilleurs délais", a-t-elle affirmé dans son communiqué de presse.
Outre une revalorisation salariale, les syndicats de DHL France déploraient l'annulation d'une prime d'intéressement de 3.000 euros et se montraient déterminés dans leur mouvement de grève. "On se bat pour avoir cet intéressement, et s'il faut aller jusqu'à Noël, on ira jusqu'à Noël", assurait alors Francis Ekoto, délégué syndical CFE-CGC, auprès de BFMTV.