"C'est rassurant": le président de l'U2P salue la volonté du gouvernement de "préserver les entreprises"

Michel Picon, le président de l'Union des entreprises de proximité, a salué "l’expérience et la qualité de nombreux ministres" du nouveau gouvernement.

"Quelque chose de rassurant." Le président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) Michel Picon s'est réjouit de la nomination d'un nouveau gouvernement et des premières déclarations de François Bayrou en faveur des entreprises.

"Au-delà de l’expérience et de la qualité de nombreux ministres, il y a quelque chose de rassurant: la volonté de préserver les entreprises, quelle que soit leur taille, et de bien connaître leurs besoins", a-t-il déclaré au micro de BFM Business ce jeudi 26 décembre.

Il a notamment fait référence aux propos du Premier ministre François Bayrou sur BFMTV qui a qualifié les entreprises françaises de "trésor national". "Je suis pour qu’on protège les entreprises (...) Ce sont elles qui créent la richesse, qui créent l’emploi", avait martelé ce lundi le nouveau locataire de Matignon.

Réduire la dette sans augmenter la fiscalité sur les entreprises

Michel Picon s'est également réjouit de la nomination d'Éric Lombard, ex-directeur général de la Caisse des dépôts, au poste de ministre de l'Économie. "C’est quelqu'un qui a des grandes qualités, de l’expérience, des valeurs humaines très fortes", a-t-il fait valoir.

Il conclut que ces nouvelles sont "de bonne augure, car les difficultés du pays sont immenses". Le président de l'U2P a notamment appelé le nouveau gouvernement à "s’attaquer aux maux principaux de notre pays et notamment à l’endettement, cette épée de Damoclès qui pèse sur tous".

Pour réduire la dette, il a notamment appelé à réduire les dépenses de fonctionnement de l'État et des services publics. "Les services publics coûtent trop cher en fonctionnement et ne donnent pas satisfaction", a-t-il déclaré. Selon Michel Picon, il ne faut surtout pas augmenter la fiscalité sur les entreprises, il plaide même pour une baisse de coût du travail.

Marine Cardot