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Après sa proposition écartée d'introduire l'entreprise en Bourse, le patron du Club Med assure n'avoir "aucune divergence de vue" avec son actionnaire chinois

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Invité sur BFM Business, le patron du Club Med Henri Giscard d'Estaing a indiqué avoir seulement voulu "exprimer ce qui (lui) paraît une vision pour le Club med à long terme" en suggérant un retour de l'entreprise en Bourse.

Le patron du Club Med, Henri Giscard d'Estaing, a assuré jeudi n'avoir "aucune divergence de vue" avec Fosun, actionnaire chinois du fleuron français du tourisme, qui avait la veille écarté à ce stade la piste d'un retour en Bourse.

"Il n'y a pas aujourd'hui de divergence de vue", a déclaré sur BFM Business le patron de 68 ans, assurant que le dialogue n'est pas rompu avec Fosun. "Nous nous parlons tous les jours", a-t-il dit.

Mercredi, Henri Giscard d'Estaing avait exposé dans Le Figaro son souhait de "revenir à la Bourse de Paris dès le premier semestre 2026", qui représente selon lui "la meilleure façon" de mettre en oeuvre le projet stratégique de la société, mentionnant une valorisation à "près de deux milliards d'euros".

"Je ne suis pas là pour durer"

Ces déclarations ont contrasté avec une mise au point jeudi de l'actionnaire chinois dans un communiqué adressé à l'AFP. Fosun expliquait qu'il n'y avait "à ce stade" par de projet d'introduction en Bourse et qu'il examinait toutefois "diverses options stratégiques et financières".

"Il n'y a en effet aucun projet formel d'introduction en Bourse du Club Med. (...) J'ai simplement voulu exprimé ce qui me paraît une vision pour le Club med à long terme", a déclaré Henri Giscard d'Estaing.

Avant de poursuivre : "Je me réjouis que Fosun ait par ailleurs indiqué qu'il allait continuer à étudier les différentes options" pour obtenir une meilleure flexibilité financière.

"Nous avons maintenant un projet, une vision. Et cette vision, en tant que chef d'entreprise, c'est de faire en sorte qu'elle soit mise en oeuvre", a-t-il affirmé, tout en rappelant la volonté de croissance de l'entreprise qui se félicite d'avoir 1,5 million de clients à travers le monde.

"Moi, je ne suis pas là pour durer, je ne prétends pas à l'éternité. Je prétends par contre que le Club a un grand avenir" a-t-il conclu.
P.L avec AFP