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Aéronautique

Ryanair annonce la fermeture de sa base à l'aéroport de Bordeaux

Ryanair annonce une commande de 300 Boeing 737-MAX-10

Ryanair annonce une commande de 300 Boeing 737-MAX-10 - STEPHEN BRASHEAR

La compagnie aérienne à bas coûts a décidé de fermer sa base de Bordeaux-Mérignac, où elle assure une quarantaine de vols. Ses trois avions et 90 employés en Gironde doivent être déplacés sur d'autres sites moins coûteux.

La base Ryanair de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac fermera en novembre prochain "en raison de l'augmentation des coûts", a annoncé mardi 14 mai la compagnie aérienne irlandaise.

"Nous sommes déçus que l'aéroport de Bordeaux n'ait pas accepté l'extension de notre base low-cost à partir de novembre 2024. En raison de l'augmentation des coûts, nous n'avons pas d'autre alternative financière que de fermer notre base bordelaise en novembre", a expliqué dans un communiqué le directeur commercial de Ryanair, Jason McGuinness.

La compagnie irlandaise à bas coûts, qui assure une quarantaine de vols au départ et à destination de Bordeaux, a également annoncé le déplacement de ses trois avions et de ses 90 employés basés en Gironde "dans des bases moins coûteuses situées ailleurs dans le vaste réseau" du groupe.

Installée depuis 14 ans

De son côté, l'aéroport bordelais explique avoir "mis des limites aux exigences financières" de Ryanair et compte "poursuivre son axe stratégique, qui est de diversifier le portefeuille des compagnies" actives sur la plateforme.

"On ne souhaitait pas le départ de la compagnie installée à Bordeaux depuis 14 ans. Si elle souhaite travailler à nouveau à Bordeaux, elle sera la bienvenue", a ajouté la société auprès de l'AFP.

Bordeaux-Mérignac pointait en 2023 à la 8e place du classement des aéroports français, avec 6,6 millions de passagers. Ce chiffre représentait 85,5% des volumes de 2019, avant la crise du Covid-19, alors que les aéroports français ont retrouvé l'année dernière, en moyenne, 92,7% de leur clientèle pré-pandémie.

L'installation bordelaise a en particulier pâti de la fin de la liaison avec Paris-Orly, interdite par le gouvernement au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, à l'instar d'autres liaisons intérieures pouvant être effectuées en moins de deux heures et trente minutes de train.

T.C. avec AFP