BFM Business
Aéronautique

Boeing propose une meilleure offre sur les salaires pour mettre fin aux grèves

placeholder video
En grève depuis le 13 septembre, les ouvriers de Boeing dans la région de Seattle se voient offrir une hausse de 38% de leurs salaires sur quatre ans.

L'avionneur avait pourtant adressé une "offre finale" le 23 septembre dernier. Le constructeur aéronautique américain Boeing a relevé les conditions prévues dans le projet d'accord social négocié avec le syndicat des machinistes (IAM), avec une hausse salariale de 38% sur quatre ans au lieu de 35%, a annoncé la branche locale du syndicat.

L'IAM-District 751, qui représente les plus de 33.000 ouvriers en grève depuis le 13 septembre dans la région de Seattle (nord-ouest), a indiqué sur son site internet que ses membres allaient voter lundi et leur a "recommandé" de le ratifier.

Le syndicat crie "Victoire"

"Votre syndicat soutient et vous recommande le dernier projet d'accord social IAM/Boeing. Il est temps pour nos membres de verrouiller ces gains et de déclarer, en toute confiance, victoire", a relevé le syndicat au sujet de cette quatrième offre faite par Boeing depuis début septembre, mais la troisième sur laquelle les membres vont être appelés à voter.

Ils ont rejeté à près de 96% une première offre le 12 septembre, qui prévoyait une hausse des salaires de 25%, puis une deuxième le 23 octobre qui proposait 35% mais qui a été rejetée à 64%. Le syndicat réclamait depuis l'ouverture des discussions en mai une hausse de 40%.

"Nous pensons que demander à nos adhérents de faire grève plus longtemps ne serait pas convenable car nous sommes parvenus à autant de réussite", a poursuivi le syndicat.

L'offre présentée jeudi prévoit une augmentation des salaires de 38% sur les quatre ans de la durée de l'accord social et relève la prime de ratification à 12.000 dollars au lieu de 7.000 dollars prévus dans le projet précédent, détaille Boeing.

"Nous encourageons tous nos employés à prendre davantage de renseignements sur l'offre améliorée et à voter lundi 4 novembre", a plaidé l'avionneur jeudi dans un communiqué.

P. B. avec AFP