Retraites: 600 euros supplémentaires pour 850.000 retraités dès aujourd'hui, allez-vous en bénéficier?

Bonne nouvelle pour 850.000 retraités. La deuxième vague de revalorisation des "petites pensions" prévue dans le cadre de la réforme des retraites arrive ce 25 septembre. Cette augmentation du "minimum contributif" (Mico) atteindra un montant moyen de 600 euros.
Cette mesure concerne les retraités relevant du régime général qui perçoivent une retraite minimale. Des courriers d'information leur ont été envoyés au début du mois de septembre. Les personnes concernées n'ont donc aucune démarche à faire.
Comme le rappelle le site "Service Public", une première vague de versement avait été effectuée dès septembre 2023. Il s'agit donc de la seconde vague, qui vise les allocataires qui ne l'avaient pas encore perçue. Le montant est le rattrapage des montants dus depuis un an, soit la date de l'entrée en vigueur de la réforme.
Dispositif de soutien aux petites pensions
La réforme des retraites a revalorisé le "minimum contributif" (Mico), dispositif de soutien aux petites pensions, pour que celles-ci atteignent au minimum 85% du Smic net, pour un salarié ayant accompli une carrière complète au Smic. Le gouvernement a introduit cette mesure pour muscler le volet social d'une réforme reculant à 64 ans l'âge légal de la retraite, contre 62 ans auparavant.
Cette revalorisation concerne 1,7 million de retraités. Environ 600.000 ont déjà vu leur pension augmenter au moment de la première vague de rattrapage en septembre 2023. Pour les autres, ceux partis en retraite avant 2009, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) a dû reconstituer les carrières "en allant rechercher dans les archives papier".
LFI et le RN proposent d'abroger
La réforme des retraites reste au cœur des tensions politiques. La France insoumise a annoncé son intention de proposer son abrogation lors de sa niche parlementaire le 28 novembre prochain, a annoncé mardi la présidente du groupe de députés insoumis Mathilde Panot. La niche parlementaire est la journée annuelle où un groupe dicte l'agenda de l'Assemblée.
En parallèle de LFI, le groupe RN a également déposé une proposition de loi d'abrogation qu'il inscrira dans sa "niche parlementaire" du 31 octobre.
Les députés PS ont déjà annoncé qu'ils ne voteraient pas le texte RN, dénonçant un "mensonge social" et promettant de porter le sujet dans le cadre de l'examen du budget de la Sécu et dans une journée réservée aux textes LFI en novembre.
