Montebourg: "les indicateurs économiques s'inversent enfin"

Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, invité de BFMTV ce 26 février - -
Invité de BFMTV ce mercredi 26 février, Arnaud Montebourg n'a pas manqué de commenter les prévisions pessimistes de Bruxelles, hier, annonçant un déficit accru en 2014 et 2015. " La Commission fait des pronostics, moi je prends les résultats", a lancé le ministre du Redressement productif.
Il a donc égrené ses résultats: inversion de la courbe du chômage des jeunes, moins de plans sociaux, la production industrielle qui repart dans certains secteurs comme la métallurgie ou la fonderie. " Les indicateurs [économiques, NDLR] s'inversent enfin", a-t-il estimé.
A propos des déficits persistants, il a estimé qu'"il y avait un moyen de combattre à la fois le chômage et les déficits, c'est la croissance". Ce qui lui a permis le lancer un nouveau tacle à l'égard de l'euro fort. Ce n'est pas à la Banque centrale européenne de fixer le niveau de l'euro, "mais aux chefs d'Etat", a-t-il rappelé.
2,2 millions d'emplois créés sous Jospin
Concernant le Pacte de responsabilité et les contreparties liées, Arnaud Montebourg a demandé aux entreprises partout dans l'Hexagone de dire: "je suis capable de faire cela ou cela".
"La France est capable de créer des emplois", a-t-il insisté. D'ailleurs "on peut faire mieux qu'entre 1997 et 2002 où la France avait créé 2,2 millions d'emplois nets", a-t-il rappelé. Une référence à la période du gouvernement Jospin.
Prix de l'énergie
Il est enfin revenu sur la question des gaz de schiste. La future société nationale des mines qu'il veut créer n'aura pas vocation à s'en occuper, a-t-il précisé. Une autre société ? "Pourquoi pas". Il a voulu réaffirmer sa position sur une future exploitation en rappelant que "si les prix de l'énergie sont trop élevés en France, les entreprises délocaliseront..."