BFM Business
Economie et Social

Macron veut développer les repas à un euro dans les cantines

placeholder video
Objectif: "l'accès universel" à la cantine scolaire, en particulier pour les plus modestes.

Emmanuel Macron souhaite un "accès universel" à la cantine pour les enfants les plus défavorisés, "en développant les repas à un euro" dans les petites communes et les quartiers prioritaires.

"L'alimentation est un droit fondamental des enfants qui peine à être garanti", a déclaré le chef de l'État, lors de la présentation de sa stratégie pauvreté.

Il a également indiqué que des petits-déjeuners seraient proposés dans les écoles prioritaires "afin de s'assurer que tous les enfants commencent la journée dans les mêmes conditions".

"Vers une politique plus ambitieuse"

Ces annonces n'ont pas totalement satisfait une partie de la majorité. Dans une tribune transmise à la presse, plus de 120 députés LREM estiment que le dispositif annoncé par le chef de l'État est "un marqueur important", mais il doit "inciter les collectivités locales à s'engager davantage dans la lutte contre la pauvreté" et "être le premier pas vers une politique plus ambitieuse".

Le rapporteur général du Budget Joël Giraud et la présidente de la commission des Affaires sociales Brigitte Bourguignon font partie des cosignataires. Pour mémoire, 127 députés de la majorité ont cosigné en février une proposition de loi pour accorder la gratuité des cantines aux familles les plus modestes. Permettre aux enfants de fréquenter la cantine offre une réponse pragmatique à trois enjeux, d'éducation, de santé publique et d'inclusion sociale, soulignent-ils.

Ils entendent rester "vigilants à ce que le dispositif prévu par l'exécutif puisse, à terme, être étendu à l'ensemble des élèves, quel que soit leur lieu de résidence", et à ce qu'il "englobe à l'avenir les cantines des collèges et des lycées".

Y.D. avec AFP