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Les Français sont un peu moins nombreux à faire des dons aux associations

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Un peu plus d'un Français sur deux fait des dons aux associations. Cet argent bénéficie en priorité aux organismes de protection de l'enfance et de lutte contre la pauvreté.

La part des Français qui font des dons aux associations et fondations est en léger recul sur un an, à 56% contre 58%, alors que le montant de don déclaré reste stable, selon une étude Kantar Public pour France Générosités, publiée dimanche.

Selon le dernier baromètre de ce syndicat professionnel, qui regroupe 95 membres, associations ou fondations faisant appel à la générosité, 44% des Français donnent au moins une fois par an.

Le montant de don déclaré reste stable

Si la part des donateurs est en léger recul, le montant de don déclaré reste stable. 70% des donateurs disent avoir maintenu le montant de leurs dons (+1 point par rapport à l'année précédente) contre 21% (-2) qui disent les avoir réduits ou cessés, généralement car leur situation financière s'est détériorée.

Quelque 7% d'entre eux les ont augmentés, "suite à une amélioration de leur situation financière (31%), ou par conviction (18%) ou parce qu'ils ont constaté une augmentation des personnes dans le besoin (17%)", explique dans un communiqué France Générosités, qui lance lundi sa campagne annuelle de sensibilisation et de promotion du don : #Donnerfaitdubien. 42% des donateurs (-1) ont versé au moins 50 euros.

10% des Français donnent via du crowdfunding

L'aide et la protection de l'enfance est la première cause citée par les Français (33%). Viennent ensuite la lutte contre l'exclusion et la pauvreté (29%), l'aide aux personnes âgées (28%), le soutien à la recherche médicale (27%) et l'aide aux personnes handicapées (25%).

Une nouvelle forme de don émerge: 10% des Français déclarent donner de l'argent via des plateformes de crowdfunding, sur internet, répondant à des appels initiés par d'autres que des associations ou fondations, notamment les plus jeunes (moins de 35 ans).

Étude réalisée en face-à-face du 28 mars au 4 avril 2018 auprès d'un échantillon de 2105 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas).

J.-C.C. avec AFP