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Edouard Philippe: "nous voulons apaiser l'exaspération fiscale"

Edouard Philippe - Image d'illustration

Edouard Philippe - Image d'illustration - Thomas Samson - AFP

Après le bilan des contributions au grand débat national, Edouard Philippe à présenté mardi après-midi devant l'Assemblée nationale le sens politique qu'il donne à cette consultation.

Ce mardi, le Premier Ministre était face aux députés pour présenter les mesures qu'il compte prendre après les contributions au grand débat nationale. 1,9 million de personnes ont participé à ces débats. Edouard Philippe dit avoir bien entendu "l'exaspération fiscale des Français". 

"Nous avons annulé la taxe, corrigé la CSG et pris des mesures d'urgence (prime d'activité et exonération heures sup) [...] Nous avons sans doute baissé les impôts trop lentement". Il ajoute que le "grand débat "nous invite à aller plus loin" et que cela "est un "engagement de campagne du président"

Baisse d'impôts et baisse des dépenses

Mais sur l'attente d'une baisse d'impôts, Edouard Philippe tient ses positions: "Les Français nous demandent de baisser leurs impôts. Ils savent qu'on ne peut baisser les impôts sans baisser la dépense", a-t-il expliqué.

Edouard Philippe annonce qu'Emmanuel Macron va prendre des décisions immédiates qui seront "puissantes et concrètes", et ouvrir des "grands chantiers" lors de son intervention prévue dans les jours à venir après trois mois de grand débat. Ces "grands chantiers", que le Premier ministre n'a pas détaillés, concerneront "les sujets qui devront faire l'objet d'une concertation".

Pascal Samama