Budget 2025: Jordan Bardella accuse "la macronie" d’avoir "dissimulé la réalité de la dérive budgétaire"

Sur RMC et BFMTV ce lundi, le président du Rassemblement national a accusé le précédent gouvernement d’avoir dissimulé et menti "dans la gestion des comptes publics".

Moins d'une semaine après l’annonce du nouveau projet de loi de finances, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a accusé le précédent gouvernement d’avoir dissimulé l’état réel des comptes publics.

"La situation budgétaire du pays est extrêmement préoccupante, et je dis qu’il y a eu de la part de la macronie, a minima de l’amateurisme, et au pire, de la dissimulation et des mensonges dans la gestion des comptes publics", a-t-il déclaré sur RMC et BFMTV ce lundi.

"Un trou de 50 milliards d’euros"

“Au début d’année, les macronistes nous ont annoncé un déficit de 128 milliards d’euros. Six mois plus tard, on nous parle d’un déficit constaté réel de 180 milliards”.

Alors que le déficit public était prévu à 4,4% du PIB en janvier, le déficit public pourrait finalement atteindre jusqu'à 6,3% du PIB.

Les Experts : Budget 2024, un déficit annoncé à 6,2% - 09/10

17:38

"Il y a donc un trou de 50 milliards d’euros entre les prévisions qui ont été faites par la macronie, et la réalité du déficit budgétaire, que nous n’avons jamais connu dans cette proportion et dans ces dimensions, hors crise, depuis la seconde guerre mondiale”, a déclaré le président du Rassemblement national.

“Ces gens devront rendre des comptes”

"Je crois qu’ils ont dissimulé la réalité de la dérive budgétaire qui a été la leur", a-t-il déclaré, citant notamment la réaction de Bruno Le Maire aux révélations de France 2.

Selon France 2, des notes internes de Bercy avaient alerté sur ce dérapage des comptes publics dès l'automne 2023. Interrogé, Bruno Le Maire a répondu dans un SMS: "La vérité apparaîtra plus tard".

Le président du Rassemblement national a indiqué que "ces gens devront rendre des comptes" sur une situation budgétaire qu’il qualifie de "cataclysmique".

Julia Rougié