Emeutes: la FDJ "a déjà réussi à remettre 153 points de vente en activité", indique sa patronne

Le secteur d'activité des buralistes se mobilise pour accélérer le redémarrage des points de vente vandalisés lors des émeutes des derniers jours. Alors que la Confédération des buralistes évoquait en fin d'après-midi le recensement de 429 établissements dégradés, la PDG de la Française des Jeux a fait part d'une réouverture d'ores et déjà amorcé pour plus d'un tiers d'entre eux. "Depuis ce week-end, nous travaillons avec eux, à leurs côtés et je veux leur dire ma solidarité et l’effort de mes équipes pour les remettre en activité le plus vite possible", a insisté Stéphane Pallez sur le plateau de BFM Business.
"On a déjà réussi à en remettre en activité 153."
La patronne de la FDJ a également souligné l'absence de "conséquences physiques" sur les commerçants partenaires concernés qui sont en revanche davantage touchés sur le plan psychologique. "Près de 400 points de vente ont été dégradés à des niveaux divers, qu’il s’agisse de bars tabac ou de distributeurs de presse, avec une forte concentration en région parisienne", a-t-elle confirmé.
Gestion des stocks et de la trésorerie et des dispositifs complémentaires
Pour soutenir ces centaines d'entrepreneurs, la Française des Jeux agit sur plusieurs terrains en fonction des situations qui ne sont pas les mêmes entre les sites pillés et ceux "uniquement" dégradés. "Nous leur reconstituons leurs stocks, nous allons faire attention à leur trésorerie dans les semaines à venir pour ne pas accentuer leurs difficultés, précise Stéphane Pallez.
Nous étalerons éventuellement les prélèvements que nous faisons chez eux comme nous l’avons fait pendant la période Covid."
La patronne de la FDJ en a également profité pour rappeler l'existence de plusieurs dispositifs d'aide comme France Victime "qui permet à un commerçant d’appeler pour demander un soutien, notamment psychologique à court terme". Elle a aussi évoqué l'association Crésus avec laquelle l'entreprise collabore pour aider les gens en difficultés ou encore le fond Rebond mis en place lors de la pandémie de coronavirus et "qui peut être mobilisé aujourd'hui".