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Astrid Panosyan-Bouvet persiste et signe: la monétisation des congés payés serait un "droit nouveau", selon la ministre du Travail

La ministre du Travail et de l'Emploi a évoqué cette idée de monétiser la cinquième semaine de congés payés après le discours de François Bayrou, présentant le plan de redressement des finances publiques.

La ministre du Travail et de l'Emploi a évoqué cette idée de monétiser la cinquième semaine de congés payés après le discours de François Bayrou, présentant le plan de redressement des finances publiques. - Ludovic MARIN © 2019 AFP

La monétisation de la cinquième semaine de congés payées, évoquée comme une piste par le gouvernement, a mis le feu aux poudres avec les partenaires sociaux. La ministre du Travail et de l'Emploi Astrid Panosyan défend pourtant cette idée comme un "droit nouveau".

C'est un des principaux points de crispations, deux jours après la présentation du plan de redressement des finances publiques par François Bayrou.

La monétisation de la cinquième semaine de congés payés, évoquée comme une "piste" à étudier avec les partenaires sociaux par la ministre du Travail et de l'Emploi après le discours du chef du gouvernement, a en effet mis le feu aux poudres. Si bien que la CFDT range même ce projet dans le "musée des horreurs".

Face au tollé, la ministre du Travail et de l'Emploi s'est à nouveau exprimée sur ce projet sur les réseaux sociaux ce jeudi 17 juillet. La proposition de "monétiser la cinquième semaine de congés payés" est "un droit nouveau", a-t-elle considéré.

Néanmoins, ce n'est "absolument pas une mesure ou une décision unilatérale du gouvernement, dont les paramètres sont fixés à l'avance", a-t-elle insisté.

Comme le ministre de l'Économie et des Finances Éric Lombard qui a indiqué que le projet ne fait pas officiellement partie du plan Bayrou prévoyant 43,8 milliards d'euros d'économies, Astrid Panosyan-Bouvet s'en remet à la négociation avec les partenaires sociaux. La monétisation de la cinquième semaine de congés payés "resterait à la main de chaque salarié", a-t-elle assuré.

Caroline Robin avec AFP