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"Des répercussions désastreuses": pour la Confédération des PME "le prix à payer de l'accord avec Trump dépasse les limites du raisonnable"

Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, le 15 mai 2025, sur RMC

Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, le 15 mai 2025, sur RMC - RMC

La Confédération des PME estime que l'accord commercial conclu entre les Etats-Unis et l'Union européenne est une "fausse bonnne nouvelle", dans un communiqué publié ce lundi 28 juillet.

"Une fausse bonne nouvelle". La CPME estime que les conséquences de l'accord commercial conclu entre les Etats-Unis et l'Union européenne "seront très négatives pour l’économie française et auront des répercussions désastreuses pour des milliers de PME", dans un communiqué publié ce lundi 28 juillet.

La confédération des PME reconnait que cet accord, qui prévoit de taxer à 15% les produits européens exportés aux Etats-Unis, va tout de même permettre d'apporter "une forme de visibilité aux entreprises", mais ajoute que "de nombreux points sont à éclaircir".

"Eviter une escalade dans la guerre commerciale que voulait nous imposer le Président américain était une nécessité, mais le prix à payer dépasse les limites du raisonnable", dénonce la CPME.

La CPME demande des simplifications

Dans son communiqué, la CPME alerte sur le fait que "l’accès au marché américain sera donc plus difficile et plus cher pour les entreprises françaises désormais encore moins compétitives et, singulièrement, pour les PME".

En réaction, la confédération appelle l'Europe à "cesser de tergiverser et se donner les moyens de reconstruire sa souveraineté économique, agricole, énergétique, technologique, militaire et numérique", en adoptant un "agenda de simplification et de compétitivité".

"Trop souvent, les normes excessives, la complexité administrative et la surtransposition minent la capacité de nos entreprises à affronter la concurrence internationale. On ne construit pas la souveraineté économique avec plus de règles, mais avec plus d’efficacité", conclut le communiqué de la CPME.

Pauline Lecouvé