Dans leur vie après-Covid, les Franciliens aspirent à plus de télétravail d'après un sondage

Sur la ligne 13 du métro parisien, le 4novembre 2020 - Martin BUREAU © 2019 AFP
A quelques semaines des régionales, les Franciliens expriment leur ras-le-bol. Le sujet de leur grogne? La mobilité. La saturation chronique des infrastructures routières et de transports. Un article du JDD montre que les Franciliens passent deux à trois de plus, chaque semaine, dans les transports que la moyenne des Français. Pourtant, les distances parcourues sont équivalentes voire inférieures.
Et le déploiement massif du télétravail pourrait être une solution. Une enquête d'opinions réalisée par Becoming (Market Audit) pour le JDD montre qu'aujourd'hui, les deux tiers des Franciliens sont en télétravail dont 28% les cinq jours de la semaine. De l'autre côté du spectre, 27% des Franciliens n'ont pas la possibilité de télétravailler. Une organisation dont ils auraient pris goût.
Organiser son temps de travail
En effet, dans leur vie après-Covid, 80% des personnes interrogées aimeraient bénéficier de plus de flexibilité dans l'organisation de leur temps de travail, 77% pratiquer leurs activités dans leur quartier, 74% ralentir le rythme, 71% passer moins de temps dans les transports et 68% travailler au moins une journée chez eux. Pour se faire, 94% des personnes interrogées préconisent de mettre en place une répartition plus équilibrée des emplois en Île-de-France, 89% maitriser ses horaires de travail, 87% télétravailler à volonté. 86% aimeraient se passer de la voiture au quotidien grâce à une combinaison de transports collectifs, marche et vélo.
A noter tout de même, les Parisiens sont davantage satisfaits de leur lieu de vie (68%) que les habitants de petite couronne (50%) et de grande couronne (55%). 22% des Parisiens souhaitent déménager contre 31% des habitants de petite couronne et 34% de grande couronne. Parmi ceux qui veulent partir, ils sont 57% à vouloir vivre dans une petite ville ou à la campagne et 12% totalement isolés.