Coronavirus: les voyages "sur de longues distances" ne sont pas une priorité

Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, a rappelé ce matin que la priorité du gouvernement est le retour au travail. Elle demande aux Français de "patienter un peu" pour l'organisation des vacances, en rappelant "qu'il ne serait pas souhaitable de partir en Asie ou aux États-Unis".

Le 11 mai sera-t-il la fin d'un déconfinement qui permettra le retour à la vie d'avant et d'organiser des voyage cet été? Ce mardi, sur RTL, Élisabeth Borne demande aux Français de "patienter un peu".

"On est sur une situation sanitaire évolutive. Je ne vais pas dire aujourd'hui ce que l'on pourra faire au mois de juillet, mais je pense qu'il ne serait pas souhaitable de partir en Asie ou aux États-Unis", a déclaré la ministre de la transition écologique. "Nous avons tous envie de passer le cap de la crise sanitaire, mais ça se fera pas à pas".

Élisabeth Borne répète que "la priorité, c'est les transports de proximité, les bus, les RER, les TER en régions pour permettre la reprise du travail le 11 mai". Elle ajoute néanmoins que pour les grandes lignes "l'offre de la SNCF sera ajustée en fonction de l'évolution de l'épidémie". 

La priorité est le retour au travail

Le port du masque obligatoire dans les transports est toujours en réflexion. "Ce n'est pas décidé", mais "il y aura des mesures sanitaires supplémentaires dans les transports, comme le nettoyage des mains et la désinfection des lieux", assure Elisabeth Borne.

Pour éviter l'affluence dans les transports en commun, il est également question de "lisser les heures de pointe" et "d'augmenter la cadence des transports" . "On échange avec les entreprises pour qu'il puisse y avoir des horaires décalés et le maintien en télétravail d'une partie importante des salariés", signale la ministre.

Le gouvernement est "interconnecté" pour ce retour au travail. "Quand Bruno Le Maire ou Muriel Pénicaud accompagnent des entreprises pour rouvrir des sites industriels, ça suppose que dans mon ministère, les inspecteurs qui veillent à la sécurité soient davantage sur le terrain" pour permettre d'utiliser les transports publics pour la réouverture des écoles et des entreprises". 

Pascal Samama