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Coronavirus: la ministre du Travail prépare des mesures d'aide aux travailleurs précaires

"D'ici quelques jours on annoncera ce qu'on fait pour les travailleurs précaires, on est en train de regarder différentes options", a indiqué la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

"D'ici quelques jours on annoncera ce qu'on fait pour les travailleurs précaires, on est en train de regarder différentes options", a indiqué la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. - Ludovic Marin-AFP

La ministre du Travail a assuré ce jeudi qu'elle annoncerait "d'ici quelques jours" des mesures pour les "travailleurs précaires" en raison de l'épidémie de coronavirus. Ils sont aussi les premiers concernés par la réforme de l'indemnisation du chômage au 1er avril, dont Muriel Pénicaud n'a pas évoqué le report pour l'instant.

En plus des dispositifs d'aide à l'économie et aux entreprises dont l'activité est pénalisée par l'épidémie de coronavirus, le gouvernement prépare des mesures venant en aide aux travailleurs précaires.

La ministre du Travail Muriel Pénicaud a assuré ce jeudi qu'elle annoncerait "d'ici quelques jours" des mesures pour les "travailleurs précaires". Ceux-ci sont aussi les premiers concernés par la réforme de l'indemnisation du chômage, en raison de l'épidémie de coronavirus.

"D'ici quelques jours, on annoncera ce qu'on fait pour les travailleurs précaires, on est en train de regarder différentes options", a ajouté la ministre du Travail sur LCI. "Il y a un contexte nouveau, je suis pragmatique, il faut qu'on fasse ce qui est plus efficace pour les travailleurs précaires", a ajouté Muriel Pénicaud.

Par ailleurs, de nouvelles règles plus dures de calcul de l'indemnisation du chômage doivent entrer en vigueur le 1er avril prochain. Plusieurs syndicats dont la CFDT par la voix de Laurent Berger, ont demandé un report ou une annulation de cette réforme, au motif qu'elle va surtout pénaliser les salariés précaires, employés notamment via des contrats courts.

Pour l'instant, la ministre du Travail n'a pas évoqué la possibilité de surseoir à l'application de ce nouveau mode de calcul plus défavorable aux personnes travaillant de manière discontinue.

F.B avec AFP