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Coronavirus: Elisabeth Borne assure qu'"il n'est pas question d'arrêter de faire rouler les trains"

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La ministre de la Transition écologique et solidaire a indiqué ce lundi qu'il n'y avait pas de "mesures spécifiques" pour le secteur des transports, si ce n'est le respect des gestes d'hygiène et la diffusion de messages de prévention.

Énergie, eau, déchets, transports... Alors que la France a franchi le stade 2 de l'épidémie de coronavirus, Élisabeth Borne a fait le point sur la situation des secteurs d'activité relevant de son portefeuille et "dont les missions sont essentielles à la continuité de l'activité économique du pays". 

À l'issue d'une réunion au ministère de la Transition écologique, elle a indiqué que le "plan de continuité" prévoyait à ce stade essentiellement "des mesures d'information, d'anticipation et de prévention". "La logique est que toutes les activités essentielles à la vie du pays doivent pouvoir se poursuivre", a-t-elle ajouté. 

Pour le secteur des transports, "il n'y a pas de mesures spécifiques, si ce n'est de respecter les gestes qui permettent de lutter contre la propagation du virus". Ainsi, le ministère "s'assure que l'ensemble des informations utiles soient diffusées au maximum sur des panneaux à messages variables sur le réseau routier et dans les gares, en particulier celles qui accueillent des trains internationaux", a fait savoir la ministre. Mais "il n'est pas question d'arrêter de faire rouler les trains", a -t-elle précisé. 

Accueil médicalisé dans certains aéroports

Les ports maritimes sont également concernés par ces messages de prévention. Du côté des aéroports, "nous continuons à déconseiller fortement les voyages non nécessaires hors de la zone euro et au sein de la zone euro, dans les zones classées orange où il y a un risque plus important de présence du virus", a poursuivi Élisabeth Borne. 

Pour les aéroports susceptibles d'accueillir des voyageurs en provenance de zones à risque, un accueil spécifique a été mis en place avec des affichages et la remise de documents en plusieurs langues. "À Roissy-Charles de Gaulle et à Saint-Denis de la Réunion, un accueil médicalisé est en place pour les pays les plus à risque", a précisé la ministre de la Transition écologique. 

Les plans de continuité élaborés par les autorités évaluent les différents scénarios possibles en fonction de la gravité de l'épidémie. Comme celui dans lequel la France passerait au stade 3, c'est-à-dire que le virus circulerait sur l'ensemble du territoire national. Mais "il n'y a pas de scénario dans lequel on arrêterait tous les transports", a prévenu Élisabeth Borne, martelant que l'objectif sera toujours de maintenir "l'activité économique et social dans la mesure du possible tout en garantissant la sécurité du personnel".

Paul Louis