BFM Business
Conso

Traitements interdits sur des eaux minérales: l'association Foodwatch va porter plainte

placeholder video
L'association de défense des consommateurs Foodwatch a annoncé qu'elle allait porter plainte dans l'affaire des traitements interdits sur les eaux minérales.

L'affaire des "traitements interdits" continue de secouer les eaux minérales. L'association de défense des consommateurs Foodwatch a annoncé mardi qu'elle allait porter plainte dans cette affaire, dénonçant une "dérive" qui n'a pas été "communiquée aux consommateurs" et évoquant "plusieurs infractions aux codes de la consommation et de la santé publique".

"Aucune multinationale n’est au-dessus des lois", a dénoncé Ingrid Kragl, directrice de l’information de Foodwatch, dans un communiqué de presse.

"Continuer à écouler leurs produits"

"Il semble que des entreprises aient préféré contourner la loi pour continuer à écouler leurs produits", a poursuivi Ingrid Kragl. Foodwatch a pointé du doigt le groupe Nestlé (Vittel, Contrex, Hépar) et le groupe Alma (Cristalline, Saint-Yorre, Vichy Célestins). En outre, "nous demandons aux autorités publiques, censées protéger les consommateurs, de nous expliquer comment elles ont pu permettre cela", a-t-elle ajouté.

Prenant les devants d'une enquête du Monde et de Radio France, Nestlé a reconnu avoir eu recours à des traitements d'ultraviolets et de filtres au charbon actif sur certaines de ses eaux minérales pour maintenir "leur sécurité alimentaire", des pratiques interdites pour les eaux de source et les eaux minérales naturelles. L'entreprise, par ailleurs, assure en avoir informé les autorités en 2021.

Margaux de Frouville et Jérémy Bruno