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Les autotests ne sont désormais plus vendus dans les supermarchés

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Les pharmacies retrouvent donc le monopole de leur distribution. Dans le même temps, leurs prix sont revus à la baisse.

La grande distribution n'a plus le droit de vendre des autotests Covid à partir de ce mardi 15 février.

Super et hypermarchés avaient obtenu une dérogation à titre exceptionnel vers la fin du mois de décembre dernier afin de faire face à la vague Omicron et à la flambée des demandes de tests. Cette dérogation d'un mois avait été prolongée du 31 janvier au 14 février inclus.

Pas moins de 17 millions de ces tests ont été vendus par les distributeurs entre le 28 décembre et le 16 janvier, selon les chiffres de NielsenIQ, pour 25 millions d'euros de chiffre d'affaires.

4,10 euros pour les adultes, 3,35 pour les enfants

Cet décision est mal perçue par le secteur. Au Figaro, la Fédération du commerce et de la distribution souligne que "la situation sanitaire continue pourtant de justifier de pouvoir rendre accessibles les autotests en grand nombre". D'autant plus que les enseignes disposent encore de stocks importants.

Les pharmacies retrouvent donc le monopole de leur vente, monopole que le secteur défend bec et ongle. Mais dans le même temps, les prix de ces autotests sont revus à la baisse: de 20% à 35% du tarif unitaire, soit de 5,20 à 4,10 euros pour les enfants et 3,35 euros pour les adultes.

Les tarifs des grossistes sont alignés dix centimes en dessous, réduisant les marges des pharmaciens à la portion congrue. Un choix là encore justifié par "l'évolution des prix de vente des autotests (...) et de leurs volumes de vente", selon l'arrêté gouvernemental.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business