La Seita va bien fermer son usine de cigarettes nantaise

12,2 milliards de cigarettes ont été produites sur le site nantais de la Seita en 2013. - -
Les Gauloises Blondes ne seront plus produites en France. La fermeture de l'usine nantaise où les cigarettes étaient produites a été confirmée lors d'un comité central d'entreprise de la Seita, a annoncé Imperial Tobacco, ce mardi 15 avril.
L'usine de cigarettes, située à Carquefou, emploie 327 salariés et a produit 12,2 milliards de cigarettes en 2013. La fermeture s'inscrit dans le cadre d'un plan d'économies de 385 millions d'euros d'ici à 2018 du groupe anglais Imperial Tobacco, dont la Seita est une filiale.
La restructuration annoncée mardi devrait comprendre également la cession du centre de R&D de Bergerac (30 salariés) et une réorganisation de la force de vente, qui elle sera sans impact sur l'emploi.
En tout, 366 postes seront fermés en France. La Seita a annoncé que des "solutions d'accompagnement" seraient trouvées pour les salariés, en "concertation avec les partenaires sociaux".
La Seita emploie 1.150 personnes en France
La Seita, dont le siège est à Paris, emploie environ 1.150 salariés sur cinq sites en province: deux usines de production de cigarettes, à Nantes et Riom (Puy-de-Dôme), une usine de traitement du tabac au Havre (Seine-Maritime), deux centres de recherche à Bergerac (Dordogne) et Fleury-les-Aubrais (Loiret), selon les données communiquées par l'entreprise.
La direction n'a pas précisé la date de la fermeture du site nantais. Outre-Manche, l'usine de Nottingham, qui emploie 570 personnes fermera également. En revanche, 130 postes seront créés en Pologne, où les cigarettes seront désormais produites.