Carburants: le dispositif pour les gros rouleurs se précise

Gabriel Attal, le ministre délégué en charge des Comptes publics, souligne que le gouvernement cherche le juste équilibre.

Alors que la ristourne gouvernementale sur les carburants et celle octroyée par Totalenergies vont baisser significativement à partir de ce mercredi, le gouvernement semble avancer sur le dispositif qui doit permettre d'aider les foyers modestes qui ont le plus besoin de leur voiture pour aller travailler.

"On doit basculer vers des dispositifs plus ciblés. C'est ce qu'a annoncé le président de la République avec une aide pour les gros rouleurs et les gros bosseurs", expliquait ce dimanche Gabriel Attal, le ministre délégué en charge des Comptes publics sur LCI.

"Ce sont les Français qui utilisent leur voiture pour aller travailler, qui souvent ont du mal à joindre les deux bouts" qui bénéficieront de cette nouvelle remise, détaille-t-il. 

Plusieurs critères

Le dispositif "ressemblera beaucoup à la disposition que le gouvernement avait prévu pour l'été dernier", indique-t-il. "On avait déjà une aide ciblée pour le carburant. Finalement, on l'avait mise de côté pour prolonger la ristourne", ajoute-t-il.

Son accès sera "conditionnée à plusieurs critères" comme "le fait de travailler" car "on veut accompagner les Français qui travaillent, qui ont besoin de leur voiture pour avoir des revenus d'activité". Ou encore "avoir un numéro de carte grise" et "être dans des catégories populaires ou des classes moyennes".  

"Tout cela sera défini et précisé dans les prochaines semaines. Mais cela sera très simple", ajoute l'ancien porte-parole du gouvernement. "Il suffira de se rendre sur un site internet, de rentrer son numéro de télédéclarant, son numéro de carte grise. Cela permettra de voir si vous travaillez, si vous êtes dans les niveaux de revenus qui permettent d'accéder à l'aide. Ensuite, vous recevrez directement l'aide sur votre compte bancaire, au bout de quelques jours", explique-t-il. 

Le coût de cette mesure tournera autour "d'1,5 ou 1,6 milliard d'euros" ajoute Gabriel Attal.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business